Réserve volontaire
Réserve volontaire: un aperçu
Une réserve volontaire est une somme d’argent détenue par une compagnie d’assurance au-delà de tout minimum requis par les organismes de réglementation gouvernementaux.
Les réglementations nationales fixent des exigences de réserves minimales pour les compagnies d’assurance qui visent à garantir qu’elles restent solvables. Les réserves volontaires, également appelées actifs liquides détenus en complément, sont enregistrées comme telles dans les états financiers de la société.
Les autorités de réglementation des États ont des exigences de réserve similaires pour les institutions financières de leur juridiction. À l’instar des compagnies d’assurance, ces institutions peuvent avoir des réserves volontaires.
Points clés à retenir
- La réserve volontaire d’une compagnie d’assurance est son encaisse qui dépasse les minimums fixés par les régulateurs de l’État.
- Les minimums visent à garantir que l’entreprise reste solvable.
- Les normes pour les comptes de réserve vont de 8% à 12% des revenus.
Comment fonctionne une réserve volontaire
Les régulateurs des États utilisent des outils fournis par le Système d’information sur la réglementation des assurances (IRIS), qui est géré par l’ Association nationale des commissaires aux assurances (NAIC), pour déterminer la solvabilité des compagnies d’assurance dans leurs juridictions, et le montant approprié de liquidités qu’elles devraient avoir en réserve.
IRIS exploite les informations financières déposées par chaque compagnie d’assurance afin de déterminer quelles compagnies d’assurance peuvent rencontrer des problèmes de solvabilité. L’organisme de réglementation détermine une fourchette devaleurs de ratio de liquidité qui sont considérées comme acceptables pour chaque entreprise. Les valeurs aberrantes indiquent qu’un assureur devrait être examiné de plus près par les régulateurs.
Déterminer le montant de la réserve
Les compagnies d’assurance ont des considérations concurrentes lorsqu’elles décident de la taille d’une réserve volontaire.
Une grande quantité de liquidités en main est un signe de la stabilité de l’entreprise et de sa capacité à répondre aux demandes de toute catastrophe. Mais cela diminue également le montant disponible pour réinvestir dans l’entreprise ou récompenser les actionnaires.
Il existe cependant peu de restrictions à l’utilisation d’une réserve volontaire. La société pourrait choisir d’en payer toute dépense imprévue ou, d’ailleurs, de l’utiliser pour financer un dividende aux actionnaires.
Diverses lois fiscales et pratiques comptables découragent les assureurs IARD, en particulier, de mettre de côté les sommes excédentaires, même en cas de catastrophe.
La réserve volontaire d’une compagnie d’assurance est distincte de sa réserve pour sinistres, qui est un montant prévu au budget pour les réclamations des assurés qui n’ont pas encore été déposées.
Le standard
Les niveaux standard de réserves dans l’industrie vont de 8% à 12% du chiffre d’affaires total de l’entreprise. Les exigences varient en fonction du type de risques qu’une entreprise assume.
Les exigences de réserve sont un domaine changeant pour les régulateurs. En 2016, un rapport de la NAIC a conclu que les formules existantes pour les réserves étaient excessives dans certains cas et inadéquates dans d’autres, selon les circonstances et la clientèle de l’entreprise. Les normes, a-t-elle constaté, ne reflétaient pas la variété et la complexité croissantes des produits financiers qui sont maintenant vendus par les compagnies d’assurance-vie.
Réserves d’assurance-vie
Le rapport recommandait une «réservation fondée sur des principes» pour les compagnies d’assurance-vie. Ce changement par rapport à la pratique antérieure fonde les exigences en matière de réserves sur un mélange hautement individualisé de facteurs qui incluent la démographie des clients de l’entreprise, la performance financière de l’entreprise et sa solidité financière.
En conséquence, au moins 46 États ont décidé de modifier leurs formules de détermination des réserves obligatoires.