Perte non réalisée
Qu’est-ce qu’une perte non réalisée?
Une perte non réalisée est une perte qui résulte de la détention d’un actif après que son prix a diminué, plutôt que de le vendre et de réaliser la perte. Un investisseur peut préférer laisser une perte non réalisée dans l’espoir que l’actif finira par récupérer dans le prix, au moins en atteignant le seuil de rentabilité ou en dégageant un profit marginal. À des fins fiscales, une perte doit être réalisée avant de pouvoir être utilisée pour compenser des gains en capital.
Comprendre les pertes non réalisées
Une perte non réalisée résulte d’une baisse de valeur sur une transaction qui n’est pas encore terminée. L’entité ou l’investisseur ne subirait pas la perte à moins qu’il ne choisisse de conclure l’opération ou l’opération alors qu’elle est encore dans cet état. Par exemple, bien que les actions de l’exemple ci-dessus restent invendues, la perte n’a pas pris effet. Ce n’est qu’après le transfert des actifs que la perte devient justifiée. Attendre que l’investissement récupère ces baisses pourrait entraîner l’effacement de la perte non réalisée ou devenir un profit.
Une perte non réalisée peut être calculée sur une période de temps. Cela peut aller de la date d’acquisition des actifs à leur valeur marchande la plus récente. Une perte non réalisée peut également être calculée pour des périodes spécifiques afin de comparer le moment où les actions ont subi des baisses qui ont amené leur valeur sous une évaluation antérieure.
La décision de vendre un actif non rentable qui transforme une perte non réalisée en une perte réalisée peut être un choix pour empêcher l’érosion continue du portefeuille global de l’actionnaire. Un tel choix pourrait être fait s’il n’y a pas de possibilité perçue de récupération des actions. La vente des actifs est une tentative de récupérer une partie de l’investissement initial car il est peu probable que le stock revienne à sa valeur antérieure. Si un portefeuille est plus diversifié, cela peut atténuer l’impact si les gains non réalisés sur d’autres actifs dépassent les pertes latentes cumulées.
Points clés à retenir
- Les pertes non réalisées sont des pertes résultant de la détention d’un actif dont le prix a diminué mais qui n’a pas été vendu.
- Les pertes non réalisées se transforment en pertes réalisées, lorsqu’un actif est vendu.
- Selon le type de titre, les pertes non réalisées peuvent avoir ou non un effet sur la comptabilité d’une entreprise.
Pertes non réalisées en comptabilité
Si les pertes latentes sont théoriques, elles peuvent faire l’objet de différents types de traitement selon le type de garantie. Les titres détenus jusqu’à leur échéance n’ont aucun effet net sur les finances d’une entreprise et ne sont donc pas comptabilisés dans ses états financiers. Le cabinet peut décider d’inclure une note de bas de page les mentionnant dans les déclarations. Toutefois, les titres de transaction sont enregistrés dans un bilan ou un compte de résultat à leur juste valeur. C’est principalement parce que leur valeur peut augmenter ou diminuer les profits ou les pertes d’une entreprise. Ainsi, les pertes non réalisées peuvent avoir un impact direct sur le bénéfice par action d’une entreprise. Mais leur effet sur les flux de trésorerie d’une entreprise est neutre. Les titres disponibles à la vente sont également enregistrés dans les états financiers d’une entreprise à la juste valeur en tant qu’actifs.
Exemple de perte non réalisée
Par exemple, supposons qu’un investisseur a acheté 1 000 actions de Widget Co. à 10 $, et qu’il s’est ensuite échangé à un minimum de 6 $. L’investisseur aurait une perte non réalisée de 4 000 $ à ce stade. Si l’action se rallie par la suite à 8 $, moment auquel l’investisseur le vend, la perte réalisée serait de 2 000 $. Aux fins de l’impôt, la perte non réalisée de 4 000 $ est de peu d’importance, car il s’agit simplement d’une perte «papier» ou théorique; ce qui compte, c’est la perte réalisée de 2 000 $.