Droit au travail
Qu’est-ce qu’une loi sur le droit au travail?
Une loi sur le droit au travail donne aux travailleurs la liberté de choisir d’adhérer ou non à un syndicat sur le lieu de travail. Cette loi rend également facultatif pour les employés des lieux de travail syndiqués de payer les cotisations syndicales ou autres frais d’adhésion requis pour la représentation syndicale, qu’ils soient membres ou non du syndicat. Le droit au travail est également connu sous le nom de liberté au travail ou de choix du lieu de travail.
Points clés à retenir
- Une loi sur le droit au travail donne aux travailleurs le choix d’adhérer ou non à un syndicat.
- Les États dépourvus de lois sur le droit au travail obligent les employés à payer les cotisations et les cotisations syndicales comme condition d’emploi.
- Les partisans des lois sur le droit au travail soutiennent que les travailleurs ne devraient pas être obligés d’adhérer à un syndicat.
- Les critiques croient que ces lois donnent aux travailleurs des milieux syndiqués les avantages d’un syndicat sans avoir à payer de cotisations.
Comprendre les lois sur le droit au travail
Actuellement, 27 États ont adopté des lois sur le droit au travail, donnant aux employés le choix d’adhérer ou non à un syndicat. Les lois sur le droit au travail de ces États interdisent les contrats qui obligent les travailleurs à adhérer à un syndicat pour obtenir ou conserver un emploi.
Les États dépourvus de lois sur le droit au travail obligent les employés à payer les cotisations et les cotisations syndicales comme condition d’emploi. Alors que les syndicats sont encore pleinement opérationnels dans les États ayant le droit au travail, la loi protège les employés de ces États en faisant du paiement des cotisations syndicales une décision élective non liée aux contrats de travail des employés.
Au début de 2021, il n’y avait pas de loi fédérale sur le droit au travail. La loi ne s’applique que dans les États qui choisissent de la promulguer.
Histoire des lois sur le droit au travail
En 1935, la loi nationale sur les relations de travail (NLRA), ou loi Wagner, a été promulguée par le président Franklin Roosevelt. La loi protège les droits des employés de créer une organisation auto-organisée et donne mandat aux employeurs de s’engager dans des négociations collectives et des négociations sur l’emploi avec ces organisations auto-organisées, appelées syndicats. Les employés ont également été contraints de payer le syndicat pour avoir représenté et protégé leurs intérêts. La NLRA exigeait l’adhésion à un syndicat comme condition d’emploi, limitant ainsi l’emploi aux seuls membres du syndicat.
En 1947, le président Harry Truman a modifié certaines parties de la NLRA lorsqu’il a adopté la loi Taft-Hartley. Cette loi a créé les lois actuelles sur le droit au travail, qui permettent aux États d’interdire l’adhésion obligatoire à un syndicat comme condition d’emploi dans les secteurs public et privé du pays.
En février 2021, le Congrès a réintroduit la loi nationale sur le droit au travail. Cela donnerait aux employés de tout le pays le choix de ne pas adhérer ou de payer des cotisations aux syndicats. La loi a également été introduite en 2019 et 2017, mais a été bloquée.5
En mars 2021, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le Protecting the Right to Organize Act (PRO Act). La législation pro-syndicale l’emporte sur les lois sur le droit au travail et faciliterait la création de syndicats. Le PRO Act fait face à une bataille difficile au Sénat, car la plupart des républicains s’y opposent.
Les États suivants ont des lois sur le droit au travail: Alabama, Arizona, Arkansas, Kansas, Floride, Géorgie, Idaho, Indiana, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Nebraska, Nevada, Caroline du Nord, Dakota du Nord, Oklahoma, Sud Caroline, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie, Virginie-Occidentale, Wisconsin et Wyoming.
Avantages et inconvénients des lois sur le droit au travail
Les partisans des lois sur le droit au travail conviennent que les travailleurs ne devraient pas être obligés d’adhérer à un syndicat s’ils ne sont pas intéressés. Ces partisans estiment que les États dotés d’une loi sur le droit au travail attirent plus d’entreprises que les États qui n’en ont pas. En effet, les entreprises préfèrent fonctionner dans un environnement où les conflits de travail ou les menaces de grève du travail n’interrompent pas leurs activités commerciales quotidiennes.
Les partisans de ces lois conviennent également que les États ayant le droit au travail ont un taux d’emploi, un revenu après impôt pour les employés et un coût de la vie plus bas que les États qui n’ont pas mis en œuvre cette loi.
Les critiques soutiennent que les travailleurs des États ayant le droit au travail gagnent des salaires inférieurs à ceux des États qui n’ont pas la loi. Les opposants soutiennent également que, puisque la loi fédérale oblige les syndicats à représenter tous les travailleurs, qu’ils paient ou non des cotisations syndicales, les free riders sont encouragés à bénéficier des services syndicaux sans frais pour eux. Cela augmente les coûts de fonctionnement et de maintien d’une organisation syndicale.
En outre, les critiques affirment que si les entreprises ont le choix de se passer des syndicats, elles sont susceptibles d’abaisser les normes de sécurité mises en place pour leurs employés. Et en rendant plus difficile pour les syndicats de fonctionner et de représenter les travailleurs, les inégalités économiques seront exacerbées et le pouvoir des entreprises sur les employés augmentera considérablement.