Règlement 9 - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 11:05

Règlement 9

Qu’est-ce que le règlement 9?

La règle 9 est une politique qui permet  aux banques nationales  d’ouvrir et de gérer des services de fiducie en interne et de fonctionner en tant que  fiduciaires. La règle 9 permet aux banques nationales de gérer et d’administrer les activités liées aux investissements.

Points clés à retenir

  • La règle 9 est une politique qui permet aux banques nationales d’ouvrir et de gérer des services de fiducie en interne et de fonctionner en tant que fiduciaires.
  • Si une banque souhaite investir pour le compte d’autrui, le règlement 9 exige qu’il y ait des politiques en place pour assurer la conformité.
  • La règle 9 empêche les transactions personnelles et les conflits d’intérêts.

Comprendre le règlement 9

Le règlement 9 permet aux banques d’enregistrer des actions, des obligations et d’autres titres et d’agir en tant que fiduciaires pour eux. Bien que le règlement 9 autorise les banques à s’engager dans des activités liées à la confiance au niveau fédéral, les banques doivent toujours adhérer aux statuts des États.

La règle 9 a été publiée par le  Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC) et ne s’applique qu’aux banques nationales et non aux entités régionales ou locales. Les banques nationales sont autorisées à opérer dans plusieurs États et à exercer des fonctions fiduciaires dans n’importe quel État, à moins que cet État n’interdise à ses propres banques locales de mener ces activités particulières.

Une banque nationale qui souhaite exercer des fonctions et pouvoirs fiduciaires en vertu de la règle 9, qui permet à la banque de faire des investissements pour le compte d’autrui, doit adhérer à des politiques écrites garantissant que ses activités en tant que fiduciaire sont conformes. Les politiques en place devraient couvrir les pratiques de placement de courtage de la banque, ainsi que les moyens de garantir que les agents fiduciaires et les employés de la banque n’utilisent pas d’informations privilégiées dans leur prise de décision ou leurs recommandations sur la vente ou l’achat de titres. Les politiques des banques doivent également établir des méthodes pour éviter les transactions personnelles et les conflits d’intérêts.

Examens annuels des investissements

Au moins une fois par an, les banques doivent procéder à un examen officiel de tous les actifs détenus dans des comptes fiduciaires sur lesquels la banque a le pouvoir discrétionnaire d’investissement. Ces revues, appelées revues annuelles d’investissement, visent à clarifier si les décisions d’investissement prises par les fiduciaires de la banque sont appropriées et dans le meilleur intérêt des clients.

Un processus d’examen annuel efficace garantit:

  • Les objets d’investissement sont appropriés et actuels et sont conçus en cohérence avec ces objectifs
  • Chaque portefeuille est revu dans son intégralité
  • Les exceptions sont suivies avec précision
  • Chaque actif est évalué de manière appropriée
  • Les performances sont suivies avec précision et un processus est en place pour gérer les valeurs aberrantes.

Ces banques devraient également retenir les services d’un conseiller juridique qui peut conseiller la banque, ses dirigeants et son personnel sur les questions fiduciaires.

Considérations particulières

Il existe d’autres restrictions en vertu de la règle 9 concernant l’investissement de fonds par les banques. À moins qu’un agent compétent n’autorise de telles actions, les banques nationales ne peuvent pas investir des fonds provenant d’un compte fiduciaire sur lequel les banques détiennent un pouvoir discrétionnaire d’investissement dans les actions, obligations ou actifs acquis de certaines sources. Ces sources comprennent la banque elle-même, ses administrateurs, dirigeants et employés. Cela s’applique également aux organisations et aux particuliers qui ont des intérêts susceptibles d’influencer le jugement de la banque. En d’autres termes, ceux qui exercent un rôle fiduciaire ne peuvent pas utiliser ces fonds de clients investisseurs pour investir dans des actifs sous leur propre contrôle ou influence.

De telles stipulations s’appliquent également au prêt, à la vente ou au transfert d’actifs de comptes fiduciaires sur lesquels les banques ont un pouvoir discrétionnaire d’investissement. Il s’agit de garantir que les actions de la banque ne sont pas en conflit avec les meilleurs intérêts des clients qu’elle sert.