Pays P5 + 1
Quels sont les pays P5 + 1?
Les pays P5 + 1 sont un groupe de nations travaillant ensemble sur l’ des Nations Unies (ONU), auxquels s’ajoutent l’Allemagne. Le conseil de sécurité de l’ONU se compose de la Chine, de la France, de la Russie, du Royaume-Uni et des États-Unis. L’accord est plus officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA). Bien que l’accord reste en place, les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2018.
Points clés à retenir
- Les pays P5 + 1 sont ceux du conseil de sécurité de l’ONU (Chine, France, Russie, Royaume-Uni et États-Unis) qui travaillent à un accord nucléaire iranien depuis 2006 et depuis 2015 dans le cadre du JCPOA.
- Les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2018, alors que l’ancien président Donald Trump a tenu sa promesse électorale de quitter le JCPOA, qu’il a qualifié de «désastre» et de «pire accord de tous les temps».
- Malgré ce revers, les pays restants ont poursuivi les négociations avec l’Iran, bien que le statut du pacte soit ténu.
Comprendre les pays P5 + 1
Le groupe initial de nations s’appelait l’UE-3. Ce groupe était composé de représentants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. En 2006, la Chine, la Russie et les États-Unis ont adhéré au pacte formant le P5 + 1.
Ces nations ont commencé à travailler ensemble pour neutraliser l’activité nucléaire de l’Iran après avoir découvert que la République islamique avait une installation d’enrichissement d’uranium opérationnelle en 2002. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a commencé à enquêter sur les actifs nucléaires de l’Iran en 2003 après la découverte, ainsi que l’existence de une installation d’eau lourde.
La création du P5 + 1 est survenue lorsqu’une étude de l’AIEA a conclu que l’Iran n’avait pas respecté sa fin du Traité de non-prolifération nucléaire. De nouvelles négociations ont commencé en 2013, qui ont été officialisées et signées en 2015. L’ONU a adopté la première de nombreuses résolutions imposant des sanctions à l’Iran concernant son développement nucléaire.
Les États-Unis ont imposé plusieurs sanctions à l’Iran depuis la révolution de 1979. Certaines de ces sanctions continuent d’être liées aux programmes nucléaires de l’Iran. Ce ne sont qu’une partie de la longue histoire entre les États-Unis et l’Iran.
L’accord P5 + 1 le plus récent
En novembre 2013, le P5 + 1 et l’Iran sont parvenus à un accord préliminaire concernant les programmes nucléaires en cours de l’Iran. Deux ans plus tard, les pays P5 + 1 et l’Iran ont annoncé les premiers détails d’un accord qui permettrait à l’Iran d’enrichir de l’uranium pour produire de l’électricité.
L’accord de 2015 contenait:
- Réduction des stocks d’uranium enrichi permettant un enrichissement de seulement 3,67% pour la recherche et l’usage civil
- Décrit et limité les conditions de recherche et de développement d’enrichissement d’uranium à l’usine d’enrichissement de combustible de Natanz (FEP)
- Limitez le nombre de centrifugeuses pouvant fonctionner
- Exiger la modification des installations d’eau lourde d’Arak (IR-40) pour ne produire que du plutonium de qualité non militaire
- Convertir le centre d’enrichissement d’uranium de la Fordo Fuel Enrichment Plant (FFEP) en fonctions de recherche exclusivement
L’AIEA a également eu accès aux inspections de toutes les installations non militaires, des mines d’uranium et des fournisseurs. Si l’Iran respectait ces conditions, la levée des sanctions liées aux armes nucléaires aurait lieu.
P5 + 1 dans l’actualité
En mars 2018, le directeur de l’AIEA, Yukiya Amano, a annoncé la certification de l’Iran mettant en œuvre ses engagements envers l’accord nucléaire. Cependant, pas tout lemonde d’accord. Les preuves apparues en 2018 ont conduit certains à croire que l’Iran ne se conformait pas au JCPOA. Ces nouvelles informations ont montré que la République islamique cachait ses recherches continues sur la production d’armes nucléaires. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était d’accord.
Le 30 avril 2018, les États-Unis et Israël ont annoncé leur désaccord avec la non-divulgation de l’Iran à l’AIEA. Moins d’un mois plus tard, le 8 mai 2018, l’ancien président Donald Trump a annoncé que les États-Unis se retiraient du groupe P5 + 1. Il a fondé cette décision sur le manque de réponse des membres du P5 + 1 pour renforcer les sanctions actuelles contre Téhéran. Trump a déclaré que les États-Unis remplaceraient les sanctions précédentes, supprimées en raison de l’accord sur le plan d’action global conjoint.
L’Accord affaibli se poursuit. Les représentants de l’UE ont déclaré qu’ils continueraient tant que l’Iran adhérerait à l’accord. Cependant, les autres signataires n’ont pas encore lancé de nouveau plan d’action. La République islamique a déclaré qu’elle continuerait de suivre les règles du JCPOA et, à son avis, l’accord se poursuit avec les autres membres.
La compréhension des effets considérables de l’affaiblissement du Plan d’action global commun est toujours en cours. L’Iran et les États-Unis ont eu recours l’un à l’autre à des défis verbaux d’action militaire.
Selon les données de la Banque mondiale de 2017, l’Iran connaît une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 4,3% par an avec un déflateur d’inflation annuel de 8,1%. La baisse du taux de change du rial iranien (TRI) se poursuit aujourd’hui alors que les pressions et les désaccords mondiaux sur le Plan d’action global conjoint (JCPOA), ou l’accord sur le nucléaire iranien, continuent d’éroder la monnaie.