17 avril 2021 22:09

Agence des services financiers (FSA)

Qu’est-ce que l’Agence des services financiers?

La Financial Services Agency, ou FSA, est une entité gouvernementale japonaise chargée de superviser les opérations bancaires, les assurances, les valeurs mobilières et les échanges.

Le rôle de l’Agence des services financiers est d’assurer la stabilité du système financier japonais; la protection des déposants, des assurés et des investisseurs en valeurs mobilières. Il est chargé de l’inspection, de la surveillance et de la transparence du système financier par l’intermédiaire de la Commission de surveillance des valeurs mobilières. Il supervise également les experts-comptables et le comité de surveillance de l’audit du pays.

La FSA a été créée en juillet 2000 sous la juridiction de la Commission de reconstruction financière par la réorganisation de l’Agence de surveillance financière. Son siège est à Tokyo.

Comprendre les agences de services financiers (FSA)

À la suite de la réorganisation des ministères du gouvernement central japonais, l’Agence des services financiers, qui s’écrit 金融 庁 en japonais, est devenue une entité externe du Cabinet Office. Il a un commissaire et rend compte de ses activités au ministre d’État chargé des services financiers du pays.

La FSA s’occupe de la planification et de l’élaboration des politiques concernant le système financier japonais; surveillance des institutions financières du secteur privé; élaboration de règles de négociation sur les marchés; élaboration de normes de comptabilité d’entreprise; supervision des CPA et des cabinets d’audit; respect des règles sur les marchés financiers et plus encore.

Un exemple d’agences de services financiers en action

Dans le cadre de sa surveillance des activités financières du pays, l’Agence japonaise des services financiers a récemment examiné de près les échanges de crypto-monnaie.

En avril 2018, il a été rapporté dans Forbes que, dans le but de contribuer à prévenir le blanchiment d’argent et à endiguer les activités criminelles sur le dark web, la FSA faisait pression sur ces bourses pour qu’elles arrêtent de gérer certaines crypto-monnaies qui sont particulièrement favorisées par les cybercriminels et les pirates informatiques.

La FSA aurait pris « toutes les mesures disponibles pour décourager l’utilisation de certaines monnaies virtuelles alternatives qui sont devenues attractives pour la pègre parce qu’elles sont difficiles à suivre », selon l’article de Forbes.

Dans certains cas, l’agence a mêmeordonné la fermeture d’échanges de crypto-monnaie spécifiques. Début avril 2018, la FSA a exigé que deux bourses cessent leurs opérations pendant quelques mois, alors qu’elle s’efforçait de renforcer la réglementation à la suite du vol de piratage d’environ 58 milliards de yens, plus de 532 millions de dollars, à la crypto-monnaie de Tokyo Coincheck.

La FSA avait précédemmentinstitué une obligation de licence pour les échanges de crypto-monnaie au Japon. Après l’incident de piratage, l’agence a ordonné à Coincheck d’enquêter sur le vol et lui a demandé de soumettre un rapport écrit avec des plans pour éviter la récidive.