17 avril 2021 21:59

Privilège fiscal fédéral

Qu’est-ce qu’un privilège fiscal fédéral?

Un privilège fiscal fédéral est le droit du gouvernement américain de conserver ou de prendre les biens personnels d’une personne jusqu’à ce que cette personne s’occupe des impôts fédéraux impayés. L’Internal Revenue Service enverra un avis de privilège fiscal fédéral qui servira de demande de paiement. Cependant, si les impôts restent impayés, l’IRS placera un privilège fédéral sur les biens personnels.

Points clés à retenir

  • Un privilège fiscal fédéral est utilisé pour décrire le droit du gouvernement fédéral de saisir des biens en cas d’arriérés d’impôts.
  • Tout actif appartenant à un particulier ou à une entreprise ayant des arriérés d’impôts peut être placé sur un privilège fiscal fédéral, y compris ceux acquis pendant le privilège.
  • Le déchargement de biens, le dépôt de demandes de retrait et les accords de subordination sont des moyens temporaires de traiter un privilège fiscal fédéral.
  • Le moyen le plus simple de traiter un privilège fiscal fédéral est de payer le solde total des arriérés d’impôts.
  • Un privilège fiscal fédéral est différent d’un prélèvement fiscal, qui est l’acte réel de saisir le bien couvert par le privilège.

Comment fonctionne un privilège fiscal fédéral

Un privilège fiscal fédéral existe une fois que l’ IRS évalue la dette d’un contribuable. Ils envoient ensuite au contribuable une facture qui explique combien le contribuable doit. Ceci est connu comme un avis et une demande de paiement S’il choisit de le faire, l’IRS exigera alors un privilège sur les biens personnels dans le cas où le contribuable ne paie pas la dette à temps, soit par négligence ou par refus.

Ce privilège s’applique à tous les actifs d’un contribuable, y compris les valeurs mobilières, les biens et les véhicules. Tous les actifs que le contribuable acquiert pendant que le privilège est en vigueur peuvent également être cédés au privilège. Le privilège s’attache également à toute propriété commerciale, droits sur la propriété commerciale et comptes débiteurs pour une entreprise. Si le contribuable choisit de déposer son bilan, le privilège et la dette fiscale se poursuivent souvent même après la faillite. C’est un facteur notable d’un privilège fiscal fédéral puisque la faillite efface autrement la dette d’une personne.1

Les privilèges fiscaux fédéraux diffèrent des prélèvements fiscaux en ce qu’ils dénotent uniquement le droit du gouvernement de saisir des biens, par opposition à la saisie réelle de ceux-ci. L’IRS «perfectionnera» souvent un privilège fiscal en informant les États individuels et les autres créanciers qu’il est le premier à recevoir le paiement des arriérés d’impôts en question. Les privilèges fiscaux fédéraux ont tendance à abaisser considérablement le pointage de crédit d’un individu et, dans de nombreux cas, ceux qui ont un privilège fiscal doivent payer les impôts en totalité avant de retrouver leur capacité à recevoir un financement de quelque nature que ce soit.3



Dans la plupart des cas, l’IRS libérera un privilège dans les 30 jours suivant la réception du paiement intégral du solde des impôts dus.

Considérations particulières

Le moyen le plus simple de se débarrasser d’un privilège fiscal fédéral est de payer toutes les taxes dues en temps opportun. Cependant, si cela n’est pas possible, il existe d’autres moyens pour un contribuable de traiter un privilège. Par exemple, le contribuable peut acquitter une propriété spécifique. Cela signifie qu’ils suppriment le privilège d’un morceau de propriété spécifique, comme une maison. Cependant, tous les contribuables ou propriétés ne sont pas éligibles à la libération. La publication 783 détaille plus en détail les règlements entourant la libération des biens en ce qui concerne la lutte contre un privilège.

Un autre exemple d’effort à prendre contre un privilège fiscal fédéral est un accord de subordination: en vertu d’un accord de subordination, l’IRS accepte de se placer derrière un autre créancier en termes de priorité. Bien que la subordination ne supprime en fait le privilège d’aucune propriété, elle permet parfois au contribuable d’obtenir plus facilement une autre hypothèque ou un autre prêt. Enfin, une personne endettée envers le gouvernement fédéral peut déposer une demande de retrait de son privilège. Le retrait supprime l’avis public d’un privilège fiscal fédéral. Le contribuable est toujours responsable de la dette mais, en cas de retrait, l’IRS ne sera pas en concurrence avec d’autres créanciers pour la propriété du débiteur.6