Obligation de mortalité extrême (EMB) - KamilTaylan.blog
17 avril 2021 21:50

Obligation de mortalité extrême (EMB)

Qu’est-ce qu’un lien de mortalité extrême?

Les événements tels qu’un tremblement de terre, une pandémie ou un ouragan qui entraînent une perte de vie à grande échelle sont appelés événements de mortalité extrême. De tels événements créent une situation risquée pour les compagnies d’assurance, car celles-ci finissent par payer lourdement pour un grand nombre de réclamations d’assurance. Pour atténuer le risque, les assureurs titrisent leurs polices émises sous la forme d’obligations appelées obligations à mortalité extrême (OGE). Celles-ci sont vendues avec une maturité de trois à cinq ans, bien qu’elles soient assorties d’une condition liée aux événements extrêmes. Il stipule que si la compagnie d’assurance émettrice fait face à une perte due à la survenance d’un événement de mortalité extrême particulier, l’émetteur peut ne plus être obligé de payer les intérêts ou le montant principal, ou les deux.

Comprendre les obligations de mortalité extrême (EMB)

Essentiellement, les acheteurs d’obligations de mortalité extrême (EMB) peuvent perdre totalement ou partiellement leur investissement si un événement de mortalité extrême se produit. L’émetteur de l’OGE (compagnie d’assurance) utilise ce montant pour compenser les pertes dues au nombre élevé de réclamations d’assurance qu’il doit régler. Si aucun événement extrême ne survient pendant la période d’investissement, les investisseurs reçoivent les intérêts et le principal. L’assureur paie les intérêts élevés des primes d’assurance perçues auprès des acheteurs d’assurance.

Un gagnant-gagnant

Les OGE offrent une situation gagnant-gagnant à la fois pour l’émetteur obligataire et l’investisseur obligataire. La société émettrice atténue le risque de paiements élevés en cas d’événements extrêmes, tandis que l’acheteur d’obligations en profite si une catastrophe ne se produit pas. Récemment, les OGE sont restés stables, car les investisseurs sont restés indifférents à la menace d’événements de mortalité extrême causés par des menaces récentes telles que l’épidémie d’Ebola de 2014-2016 en Afrique de l’Ouest.

Étant donné que les obligations de mortalité extrême ne sont pas liées au marché boursier ou à d’autres conditions économiques, elles offrent un moyen de se diversifier. L’intérêt offert aux OGE est généralement élevé car les catastrophes sont rares. Certains OGE exigent que la mortalité d’une région spécifique augmente de 20% à 40% au-delà de ce qui est normal pour cette région avant que les investisseurs ne perdent leur capital. Aux États-Unis, cela signifierait 500 000 décès supplémentaires par an. Cela nécessiterait un événement majeur de mortalité tel qu’une pandémie comparable à la pandémie de grippe espagnole de 1918, une guerre mondiale, l’explosion d’une bombe nucléaire ou un événement climatique massif ou une attaque terroriste. Seules certaines des victimes d’un tel événement seraient assurées par l’émetteur d’un OGE donné, ce qui réduirait encore le risque pour les investisseurs.

Les investisseurs bénéficient de rendements élevés sur un OGE si tout se passe bien, mais courent également le risque de perdre le capital et les intérêts en cas de catastrophe. Les investisseurs ajoutent des OGE à leurs portefeuilles en portions limitées pour bénéficier de la diversification.