Négligence contributive
Qu’est-ce que la négligence contributive?
La négligence contributive est le défaut du demandeur de faire preuve de diligence raisonnable pour sa sécurité. Un plaignant est la partie qui porte plainte contre une autre partie (le défendeur). La négligence contributive peut empêcher le recouvrement ou réduire le montant de l’indemnisation qu’un demandeur reçoit si ses actions augmentent la probabilité qu’un incident se soit produit. Souvent, les défendeurs invoquent la négligence contributive comme moyen de défense.
Points clés à retenir
- La négligence contributive est le défaut du demandeur de faire preuve de diligence raisonnable pour sa sécurité.
- La négligence contributive pourrait réduire l’indemnisation du demandeur si ses actions augmentaient la probabilité que l’incident se produise.
- Les tribunaux doivent décider de l’ampleur des dommages causés par le comportement du preneur d’assurance, et le paiement peut être réduit ou refusé.
Comprendre la négligence contributive
La détermination de la faute dans un accident est un aspect critique de l’ assurance. Un preneur d’assurance peut déposer une réclamation d’assurance pour obtenir une indemnisation pour une perte ou un événement couvert par la police d’assurance. Les compagnies d’assurance plaident pour s’assurer qu’elles ne sont responsables que des dommages causés par leurs clients assurés. De plus, les avocats de la défense des compagnies d’assurance tentent généralement de limiter la responsabilité le plus possible.
En examinant les actions ayant conduit à un accident, les assureurs et les tribunaux déterminent comment attribuer la faute. La détermination de la faute conduira finalement à décider du montant que l’assureur doit payer à la suite de la réclamation d’assurance. Les assureurs cherchent à payer le moins possible une réclamation afin de ne pas affecter la rentabilité de l’entreprise.
Dans certains cas, la partie qui introduit une demande de dommages-intérêts peut être déclarée irréprochable. Par exemple, si les biens de l’assuré sont conformes au code mais endommagés par un événement catastrophique, le preneur d’assurance est susceptible de recevoir une indemnisation complète jusqu’à concurrence de la limite de couverture. Dans d’autres cas, la personne qui dépose une réclamation peut être considérée comme ayant contribué aux dommages-intérêts. À titre d’exemple, une réclamation pour un bien perdu par le feu après que l’assuré a été informé d’un câblage défectueux mais a choisi de ne pas le réparer peut être considérée comme négligente. Les tribunaux doivent décider de l’ampleur des dommages causés par le comportement du preneur d’assurance – qui est l’essence même de la négligence contributive – et le paiement pourrait être réduit ou refusé.
Lois d’État
Certains États autorisent la négligence contributive si c’est un facteur important dans la production du préjudice du demandeur. Le droit de l’État détermine comment la négligence contributive affecte la capacité d’une victime à recevoir une indemnisation après un accident ou une perte. Certains États autorisent la réduction des prestations si la victime est partiellement responsable, tandis que d’autres refusent le paiement si la victime a une faute dans un accident.
Négligence contributive vs négligence comparative
La négligence comparative est utilisée pour attribuer la faute ou le blâme dans une réclamation en déterminant le montant de la faute entre le défendeur et le demandeur. En cas de négligence comparative, la faute est attribuée et des dommages-intérêts sont accordés proportionnellement en fonction du degré de négligence déterminée. Le montant récompensé dans le cadre d’une réclamation d’assurance peut être calculé comme suit: Recouvrement du demandeur = (% de la faute du défendeur * dommages prouvés du demandeur).
Alors que la négligence contributive réduit le montant de l’indemnisation qu’un demandeur reçoit, la négligence comparative cherche à attribuer la responsabilité financière en proportion de l’implication des parties dans la cause de l’incident. La plupart des États américains ont adopté la négligence comparative par rapport à la négligence contributive, soit par voie législative, soit par décision judiciaire.
Exemple de négligence contributive
À titre d’exemple, disons qu’un travailleur de la construction soumis à une exposition à long terme à l’amiante développe un cancer du poumon. Par la suite, il meurt et la famille intentera une action en justice contre son employeur pour ne pas avoir appliqué les mesures de sécurité appropriées selon les normes de l’industrie. Le défendeur fait valoir une négligence contributive en invoquant que le travailleur décédé a fumé 10 paquets de cigarettes non filtrées par jour pendant plus de 20 ans, ce qui aurait pu causer ou contribuer à son cancer. Après avoir déterminé la faute et accordé des dommages-intérêts, le tribunal a réduit le montant payable par le défendeur en raison de la négligence du demandeur à se protéger contre le cancer du poumon.