17 avril 2021 18:03

Briser le syndicat

DÉFINITION de Briser le Syndicat

Le terme «rupture du syndicat» ou «syndicat de rupture» fait référence à la dissolution d’un groupe de banquiers d’investissement qui a créé un syndicat pour garantir – ou évaluer, commercialiser et vendre – l’émission d’un titre particulier. Avant la résiliation de la convention, les preneurs fermes doivent vendre les titres au prix d’offre. Le syndicat prend généralement fin 30 jours après la date de vente, mais peut être rompu plus tôt sur accord mutuel des participants.

BRISER Briser le syndicat

Les syndicats sont généralement rompus pour l’une des deux raisons suivantes: 1) le problème a été distribué avec succès;ou 2) les preneurs fermes ne peuvent placer les titres au prix d’offre. Si la syndication est dissoute dans les 30 jours suivant la date de vente des titres, les membres du groupe sont libres de vendre les titres restants indépendamment des restrictions de prix d’origine. La rupture d’un syndicat laisse également aux preneurs fermes la liberté de négocier des titres sur le marché secondaire.

Syndicats de souscription

Lorsqu’une émission de titres particulière est trop importante pour qu’un seul souscripteur puisse la gérer, un groupe de souscripteurs se réunira temporairement pour former un syndicat. En effet, les preneurs fermes sont généralement tenus d’acheter les actions ou les capitaux propres de la société émettrice afin de les vendre aux investisseurs. Les syndicats de souscription sont généralement utilisés pour faciliter l’introduction d’ offres publiques initiales (PAPE) sur le marché.

Les syndicats profitent à toutes les parties concernées car ils permettent aux entreprises d’apporter d’importantes émissions d’actions sur le marché tout en permettant aux banques d’investissement d’atténuer leur propre risque en souscrivant l’émission en partageant ce risque avec d’autres institutions. Les preneurs fermes risquent de se retrouver avec des titres qu’ils ne peuvent pas vendre parce qu’ils sont tenus de détenir des titres qui ne peuvent être vendus dans le cadre d’un PAPE ou d’une autre offre. La syndication répartit ce risque entre plusieurs souscripteurs. Pendant ce temps, l’émetteur des titres a accès à un afflux important de liquidités, ainsi qu’aux canaux de vente des syndicats de souscription, aux contacts et à un certain niveau d’isolation contre le risque de marché, car ce sera le souscripteur qui absorbera les pertes si le titre émis ne vend pas.

Les membres du syndicat signent généralement un contrat qui décrit les conditions de la syndication, y compris la quantité d’actions allouée à chaque souscripteur, ainsi que d’autres droits et obligations spécifiques à chaque membre. Un souscripteur principal sera placé à la tête de l’ensemble du syndicat. Cette organisation attribue les actions, fixe le prix de l’offre, organise un calendrier de l’offre et s’assure que le syndicat est conforme aux réglementations de la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) et de la Securities and Exchange Commission (SEC). Le souscripteur principal peut également traiter avec la SEC et la FINRA si nécessaire.