Pourquoi le taux de rendement interne modifié (MIRR) est-il préférable au taux de rendement interne normal?
Même si la mesure du taux de rendement interne est populaire parmi les chefs d’entreprise, elle a tendance à surestimer la rentabilité d’un projet et peut conduire à des erreurs de budgétisation des immobilisations basées sur une estimation trop optimiste. Le taux de rendement interne modifié compense ce défaut et donne aux gestionnaires plus de contrôle sur le taux de réinvestissement supposé à partir des flux de trésorerie futurs.
Inconvénients majeurs du taux de rentabilité interne (TRI)
Un calcul IRR agit comme un taux de croissance composé inversé; il doit actualiser la croissance de l’investissement initial en plus des flux de trésorerie réinvestis. Cependant, le TRI ne donne pas une image réaliste de la manière dont les flux de trésorerie sont réinjectés dans les projets futurs.
Les flux de trésorerie sont souvent réinvestis au coût du capital, et non au même rythme auquel ils ont été générés au départ. Le TRI suppose que le taux de croissance reste constant d’un projet à l’autre. Il est très facile de surestimer la valeur future potentielle avec des chiffres de TRI de base.
Un autre problème majeur avec le TRI se produit lorsqu’un projet a différentes périodes de flux de trésorerie positifs et négatifs. Dans ces cas, l’IRR produit plus d’un nombre, ce qui entraîne incertitude et confusion.
Avantage du taux de rendement interne modifié (MIRR)
Le MIRR permet aux gestionnaires de projet de modifier le taux supposé de croissance réinvestie d’une étape à l’autre d’un projet. La méthode la plus courante consiste à saisir le coût estimatif moyen du capital, mais il est possible d’ajouter tout taux de réinvestissement anticipé spécifique.
De plus, le MIRR est conçu pour générer une solution, éliminant ainsi le problème de plusieurs IRR.