Les principes fondamentaux de l’imposition des pensions alimentaires pour époux
Table des matières
Développer
- Types de pension alimentaire pour conjoint
- La pension alimentaire n’est plus déductible
- La pension alimentaire pour enfants n’est pas déductible
- Règlements de propriété et QDRO
- Quel type de paiement est le meilleur?
- La ligne de fond
Le taux de divorce croissant en Amérique a conduit à la création de divers types de pension alimentaire pour époux où un ex-conjoint est tenu de payer l’autre. Dans la plupart des cas, le conjoint ayant le revenu le plus élevé est tenu de payer un certain montant au revenu le plus faible, bien qu’il y ait des exceptions à cette règle. Les règles fiscales étaient différentes en fonction du type de soutien fourni, la pension alimentaire étant déductible d’impôt. Mais en vertu de la Loi sur les réductions d’impôt et l’emploi, ce n’est plus le cas.
Cet article explore les facteurs qui déterminent la manière dont la pension alimentaire pour époux est classée et ensuite imposée.
Points clés à retenir
- La pension alimentaire et la pension alimentaire pour enfants sont les deux types d’aide financière accordés aux ex-conjoints, selon les circonstances.
- Dans le passé, la pension alimentaire était déductible d’impôt pour le payeur et déclarable comme revenu imposable par le bénéficiaire; suite à l’adoption de la nouvelle loi fiscale, la pension alimentaire n’est plus déductible.
- Les paiements de pension alimentaire pour enfants n’ont jamais été déductibles d’impôt et ne peuvent pas être déclarés en tant que déduction.
Types de pension alimentaire pour conjoint
Il existe aujourd’hui deux types principaux de soutien qui sont accordés aux ex-conjoints: la pension alimentaire et la pension alimentaire pour enfants. Les deux types de pension alimentaire sont accordés par un jugement de divorce, un accord écrit de séparation ou un décret de pension alimentaire. Le défaut de payer l’un ou l’autre peut entraîner d’autres poursuites judiciaires, y compris la saisie-arrêt des remboursements d’impôt du payeur ou un litige supplémentaire par le bénéficiaire légitime. Différentes régions ont des lois différentes décrivant les conséquences du non-paiement.
La pension alimentaire n’est plus déductible
Ce type de pension alimentaire pour époux est souvent accordé dans les divorces où les enfants ne sont pas impliqués. Avant l’adoption de la Loi sur les réductions d’impôt et l’emploi, les paiements de pension alimentaire devaient être déclarés comme une déduction supérieure à la ligne, déductible par le payeur et déclarable comme revenu imposable par le bénéficiaire.
Les règles entourant cela incluaient que la pension alimentaire devait être clairement spécifiée dans le divorce, qu’elle devait être obligatoire et que les paiements effectués soit volontairement ou en dehors des termes de l’accord de divorce ne pouvaient pas être considérés comme une pension alimentaire. De plus, seules les espèces peuvent être considérées comme une pension alimentaire déductible, aucun transfert de propriété ou tout autre bien.
Cependant, avec l’adoption de la loi sur les réductions d’impôt et l’emploi, la pension alimentaire n’est plus disponible sous forme de déduction. Les couples qui ont finalisé leur divorce et leur séparation au plus tard le 31 décembre 2018 ont pu bénéficier de la déduction lors de la production de leurs déclarations de revenus pour 2018.
La pension alimentaire était auparavant déductible des impôts, mais ne l’est plus, suite à l’adoption de la loi sur les réductions d’impôt et l’emploi.
La pension alimentaire pour enfants n’est pas déductible
Cette forme de pension alimentaire pour époux est spécifiquement conçue pour bénéficier aux enfants de l’ex-conjoint. La pension alimentaire pour enfants n’est pas déductible par le payeur ni déclarée comme revenu imposable par le bénéficiaire. Certains événements concernant les enfants, comme leur majorité ou leur déménagement, entraînent une modification des exigences en matière de pension alimentaire pour enfants. L’IRS et les gouvernements des États ont le pouvoir de saisir tout remboursement d’impôt dans le but de collecter une pension alimentaire pour enfants en souffrance.
Règlements de propriété et QDRO
Toute division initiale de propriété résultant d’un divorce est généralement considérée comme un échange de propriété en franchise d’impôt par l’IRS. Le bénéficiaire prend sur la base de tout bien reçu et ne paie aucun impôt sur le revenu lors de son transfert. Tout type d’IRA ou de plan de retraite transféré d’un conjoint à un autre en vertu d’une ordonnance de relations familiales qualifiées (QDRO) est également considéré comme un échange de propriété en franchise d’impôt.
Quel type de paiement est le meilleur?
Du point de vue fiscal, les paiements de pension alimentaire favorisaient auparavant le payeur, tandis que les paiements de pension alimentaire pour enfants étaient plus avantageux pour le bénéficiaire. Cependant, avec la nouvelle loi, aucun des deux paiements ne présente d’avantage fiscal pour le payeur. Les couples en instance de divorce doivent tenir compte de plusieurs facteurs pour déterminer la nature et le montant des paiements à effectuer. La question de savoir qui réclamera les exemptions pour personnes à charge et le crédit d’impôt pour enfants pour les enfants impliqués en tant que personnes à charge est une question. Si le revenu d’un conjoint est trop élevé pour profiter des avantages fiscaux, il peut être sage de permettre à l’autre conjoint de le faire, peut-être en échange d’une pension alimentaire pour enfants moins élevée ou d’autres arrangements financiers.
Si le revenu du conjoint bénéficiaire est assez faible, le fait de recevoir une pension alimentaire peut avoir peu ou pas d’incidence sur son revenu et peut donc être choisi en échange d’autres avantages fournis par le payeur, comme un accord de garde plus favorable. La nature des conditions de paiement dépend également des circonstances générales du divorce.
La ligne de fond
Les couples en instance de divorce doivent reconnaître qu’il est dans l’intérêt des deux parties de connaître ces règles et de planifier en conséquence. Le fait de ne pas comprendre les conséquences fiscales des paiements au conjoint résultant d’un divorce peut entraîner des crédits et des déductions manqués, ce qui réduit le revenu des deux parties concernées. Les couples qui envisagent de divorcer ou qui ont entamé le processus de divorce peuvent être avisés de consulter un professionnel ayant une formation spécialisée dans les ramifications financières du divorce, comme un spécialiste agréé du divorce.