Transport positif
Qu’est-ce que le port positif?
Le portage positif est une stratégie qui consiste à emprunter de l’argent afin de l’investir pour réaliser un profit sur la différence entre les intérêts payés et les intérêts gagnés.
La stratégie de portage positif est le plus souvent utilisée sur les marchés des devises, où les investisseurs peuvent exploiter les forces et les faiblesses relatives de diverses devises.
Carry positif expliqué
L’intérêt qu’un investisseur peut obtenir sur un investissement dans une devise peut être supérieur à l’intérêt que le même investisseur doit payer pour emprunter dans une autre devise.
Ce fait fondamental explique le fonctionnement de la stratégie de portage positif.
Points clés à retenir
- La stratégie de portage positif repose sur la force ou la faiblesse relative des devises utilisées dans différentes bourses.
- Un commerçant peut emprunter de l’argent dans une devise faible, l’investir dans une devise forte et empocher la différence entre le coût du prêt et le rendement de l’investissement.
- Les traders qui utilisent le portage positif gardent un œil sur la Réserve fédérale, dont les activités affectent les taux de change dans le monde entier.
Prenons d’abord un exemple utilisant une seule devise, le dollar américain. Un investisseur emprunte 1 000 $ à une banque avec un intérêt de 5%, puis investit ces 1 000 $ dans une obligation qui rapporte 6% d’intérêt. L’intérêt sur l’obligation paie 1% de plus que le paiement du prêt. L’investisseur rembourse le prêt et empoche la différence de 1%.
Cela fonctionnerait bien si l’investisseur pouvait toujours trouver des obligations qui rapportent plus d’intérêts que le coût des prêts.
Cela peut, en fait, fonctionner lorsque l’investisseur négocie plusieurs devises sur plusieurs bourses.
Le portage positif en action
Le portage positif utilise certaines des tactiques d’arbitrage, qui consiste à exploiter la différence de prix entre deux ou plusieurs bourses. Les marchés, et en particulier les marchés qui se négocient dans différentes devises, ne sont pas toujours parfaitement synchronisés les uns avec les autres. Les traders qui se spécialisent dans l’arbitrage profitent de ce fait.
L’arbitrage existe en raison de l’inefficacité du marché. Par exemple, à tout moment, la société A pourrait se négocier à 30 $ à la Bourse de New York (NYSE) mais à 29,95 $ à la Bourse de Londres (LSE). Un commerçant peut acheter l’action sur le LSE et le vendre immédiatement sur le NYSE, gagnant un bénéfice de 5 cents par action.
Le yen japonais à faible rendement et le dollar australien à haut rendement sont souvent associés par des traders utilisant la stratégie de portage positif.
L’arbitrage repose sur de minuscules erreurs qui se produisent entre les prix de New York et de Londres, ou les prix de Londres et de Tokyo. Les technologies de pointe, telles que la haute fréquence et le trading informatisé, ont rendu beaucoup plus difficile de tirer profit de ces erreurs de prix sur le marché. De nos jours, toute différence de prix d’instruments financiers similaires est rapidement détectée et corrigée.
Jongler avec les devises
Le portage positif est une stratégie plus cohérente. Il s’agit d’emprunter de l’argent dans une devise à faible rendement, comme le yen japonais, puis de l’échanger contre une devise à haut rendement, comme le dollar australien. L’argent est ensuite investi en dollars australiens. La différence entre le rendement de l’investissement australien et le paiement du prêt japonais est le profit.
Positive Carry et le Federal Open Market Committee
Les transactions impliquant un portage positif dépendent fortement des activités du Federal Open Market Committee (FOMC). Le comité fédéral du marché libre est la branche de la Réserve fédérale américaine qui détermine la politique monétaire du pays et la met en œuvre en achetant ou en vendant des titres du gouvernement américain sur le marché libre. Ces décisions affectent les taux d’intérêt des titres dans le monde entier.
Par exemple, pour resserrer la masse monétaire aux États-Unis et diminuer le montant disponible dans le système bancaire, la Fed décidera de vendre des titres d’État. Tous les titres achetés par le FOMC seront détenus dans le compte du système ouvert de la Fed (SOMA). La Federal Reserve Act de 1913 et la Monetary Control Act de 1980 ont accordé au FOMC la permission de détenir ces titres jusqu’à leur échéance ou de les vendre quand ils le jugent opportun. La Federal Reserve Bank of New York exécute les transactions d’open market de la Fed.
Wall Street examine les rapports qui sortent des huit réunions annuelles du FOMC pour déterminer si le comité est sur le point de s’engager dans une politique de resserrement, restera en suspens et ne changera pas les taux d’intérêt, ou augmentera les taux pour ralentir l’inflation.