18 avril 2021 8:10

Loi maritime

Qu’est-ce que le droit maritime?

Le droit maritime, également connu sous le nom de droit de l’amirauté, est un ensemble de lois, conventions et traités qui régissent les affaires maritimes privées et d’autres questions nautiques, telles que la navigation ou les infractions commises en eau libre. Les règles internationales régissant l’utilisation des océans et des mers sont connues sous le nom de droit de la mer.

Points clés à retenir

  • Le droit maritime régit les questions, différends ou délits maritimes privés et autres questions nautiques.
  • Dans la plupart des pays développés, le droit maritime suit un code distinct et est une juridiction indépendante des lois nationales.
  • L’OMI veille à ce que les conventions maritimes internationales existantes soient tenues à jour et élabore de nouveaux accords lorsque le besoin s’en fait sentir.

Comprendre le droit maritime

Dans la plupart des pays développés, le droit maritime suit un code distinct et est une juridiction indépendante des lois nationales. L’ Organisation des Nations Unies (ONU), par l’intermédiaire de l’ Organisation maritime internationale (OMI), a publié de nombreuses conventions qui peuvent être appliquées par les marines et les garde-côtes des pays qui ont signé le traité énonçant ces règles. Le droit maritime régit bon nombre des réclamations d’assurance relatives aux navires et aux cargaisons; les affaires civiles entre les armateurs, les marins et les passagers; et le piratage.



Les conventions sont régulièrement modifiées pour s’adapter aux nouvelles pratiques et technologies commerciales.

En outre, le droit maritime réglemente les procédures d’enregistrement, de licence et d’inspection des navires et les contrats d’expédition; assurance maritime; et le transport de marchandises et de passagers.

L’OMI (créée en 1948 en tant qu’organisation consultative maritime intergouvernementale et entrée en vigueur en 1958) est chargée de veiller à ce que les conventions maritimes internationales existantes soient tenues à jour, ainsi que d’élaborer de nouveaux accords au fur et à mesure des besoins.

Aujourd’hui, il existe des dizaines de conventions réglementant tous les aspects du commerce et des transports maritimes. L’OMI nomme trois conventions comme son noyau:

  • La Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer
  • La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
  • La Convention internationale sur les normes de formation, de délivrance des brevets et de veille des gens de mer

Sur son site Web, l’OMI a une liste complète des conventions existantes, des amendements historiques et des notes explicatives.

Les gouvernements des 174 États membres de l’OMI sont responsables de la mise en œuvre des conventions de l’OMI pour les navires immatriculés dans leur pays. Les gouvernements locaux appliquent les dispositions des conventions de l’OMI en ce qui concerne leurs navires et fixent les sanctions en cas d’infraction. Dans certains cas, les navires doivent avoir à bord des certificats attestant qu’ils ont été inspectés et qu’ils satisfont aux normes requises.

Considérations particulières

Le pays d’immatriculation détermine la nationalité d’un navire. Pour la plupart des navires, le registre national est le pays où les propriétaires vivent et exploitent leur entreprise.

Les armateurs immatriculeront souvent leurs navires dans des pays qui autorisent l’immatriculation étrangère. Appelé «pavillons de complaisance», l’enregistrement étranger est utile pour la planification fiscale et pour profiter des lois locales clémentes. Deux exemples de pays «pavillons de complaisance» sont le Panama et les Bermudes.