17 avril 2021 17:24

Bâle III

Qu’est-ce que Bâle III?

ratios de levier appropriés et maintiennent certains niveaux de fonds propres de réserve sous la main.

Bâle III a été déployé par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire – alors un consortium de banques centrales de 28 pays, peu après la crise du crédit de 2008. Bien que la date limite de mise en œuvre volontaire des nouvelles règles était à l’origine 2015, la date a été repoussée à plusieurs reprises. de retour et se situe actuellement au 1er janvier 2022.

Points clés à retenir

  • Bâle III est un accord réglementaire international qui a introduit un ensemble de réformes visant à améliorer la réglementation, la surveillance et la gestion des risques dans le secteur bancaire.
  • Bâle III est une étape itérative dans l’effort en cours pour améliorer le cadre réglementaire bancaire.
  • Un consortium de banques centrales de 28 pays a publié Basile III en 2009, en grande partie en réponse à la crise du crédit résultant de la récession économique de 2008.

Comprendre Bâle III

Bâle III, également appelé le Troisième Accord de Bâle ou les Normes de Bâle, fait partie des efforts continus visant à améliorer le cadre réglementaire bancaire international. Il s’appuie spécifiquement sur les documents de Bâle I et Bâle II dans le cadre d’une campagne visant à améliorer la capacité du secteur bancaire à faire face aux tensions financières, à améliorer la gestion des risques et à promouvoir la transparence. À un niveau plus granulaire, Bâle III vise à renforcer la résilience des banques individuelles afin de réduire le risque de chocs à l’échelle du système et d’éviter de futurs effondrements économiques.

Exigences minimales de capital par niveau

Les banques ont deux principaux silos de capitaux qui sont qualitativement différents l’un de l’autre. Le niveau 1 fait référence au capital de base, aux capitaux propres et aux réserves déclarées d’une banque qui figurent dans les états financiers de la banque. Dans le cas où une banque subit des pertes importantes, les fonds propres de catégorie 1 lui fournissent un coussin qui lui permet de résister au stress et de maintenir la continuité des opérations.

En revanche, le niveau 2 fait référence aux fonds propres supplémentaires d’une banque, tels que les réserves non déclarées et les titres de créance subordonnés non garantis qui doivent avoir une échéance initiale d’au moins cinq ans.



Depuis le déploiement de Bâle III, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a élargi sa composition à 45 membres.

Le capital total d’une banque est calculé en additionnant les deux niveaux. Selon Bâle III, le ratio de capital total minimum est de 12,9%, le ratio minimum de fonds propres Tier 1 étant de 10,5% du total de ses actifs pondérés en fonction des risques (RWA), tandis que le ratio minimum de fonds propres Tier 2 est de 2% du RWA.

Mesures anticycliques

Bâle III a introduit de nouvelles exigences en matière de fonds propres réglementaires avec lesquelles les grandes banques peuvent supporter les changements cycliques de leurs bilans. Pendant les périodes d’expansion du crédit, les banques doivent mettre de côté des capitaux supplémentaires. En période de contraction du crédit, les exigences de fonds propres peuvent être assouplies.

Les nouvelles lignes directrices ont également introduit la méthode de répartition, dans laquelle les banques sont regroupées en fonction de leur taille, de leur complexité et de leur importance pour l’économie globale. Les banques systématiquement importantes sont soumises à des exigences de fonds propres plus élevées.

Mesures d’effet de levier et de liquidité

Bâle III a également introduit des exigences de levier financier et de liquidité visant à se prémunir contre les emprunts excessifs, tout en garantissant que les banques disposent de liquidités suffisantes pendant les périodes de tensions financières. En particulier, le ratio de levier, calculé en divisant les fonds propres Tier 1 par le total des actifs en solde et hors bilan moins les actifs incorporels, a été plafonné à 3%.