Statut anti-indemnisation
Qu’est-ce qu’une loi anti-indemnisation?
Une loi anti-indemnité est une loi définissant le niveau de risque pouvant être transféré entre les parties dans un contrat et est souvent utilisée dans les contrats de construction.
Points clés à retenir
- Une loi anti-indemnité est une loi définissant le niveau de risque pouvant être transféré entre les parties dans un contrat et est souvent utilisée dans les contrats de construction.
- Une loi anti-indemnisation protège les sous-traitants des risques qu’ils assument d’un entrepreneur principal.
- La question de savoir si un accord d’indemnisation sera appliqué peut dépendre du fait que la loi de l’État en vigueur limite l’application des accords d’indemnisation par le biais de leurs statuts anti-indemnisation.
Comprendre les statuts anti-indemnisation
Une loi anti-indemnité protège les sous-traitants contre les risques qu’ils assument d’un entrepreneur principal. Dans le secteur de l’assurance, le risque financier est souvent transféré aux réassureurs, qui sont des entreprises qui acceptent d’assumer certains des risques en échange d’une partie de la prime perçue par l’assureur principal.
Sans les statuts anti-indemnisation, les entrepreneurs pourraient transférer la responsabilité aux sous-traitants, et le sous-traitant pourrait être responsable des dommages même si les dommages étaient causés par la négligence de l’entrepreneur qui a effectué le transfert. Par exemple, une entreprise de construction souscrit une assurance responsabilité civile pour couvrir les accidents survenus pendant un projet de construction. Lorsque cette entreprise engage des sous-traitants, y compris des électriciens et des plombiers, ils sont tenus de souscrire une assurance supplémentaire.
La nouvelle police précise que les autres parties sont assurées en plus, de sorte qu’en cas de blessure au travail, elles seront couvertes par la police du sous-traitant.
Une législation a été adoptée dans plusieurs États pour lutter contre l’indemnisation, il est donc préférable de vérifier les exigences de l’État lors de l’évaluation des options.
Dispositions d’indemnisation
L’assurance d’indemnisation peut être rédigée en langage large pour indemniser le bénéficiaire de toutes les réclamations, coûts, pertes et dommages résultant de la négligence de l’une ou l’autre des parties, même si l’indemnisé est seul responsable du préjudice du tiers. La question de savoir si un accord d’indemnisation sera appliqué peut dépendre de la question de savoir si la loi de l’État en vigueur limite l’application des accords d’indemnisation par le biais de leurs statuts anti-indemnisation.
Les États traitent généralement les accords d’indemnisation de trois manières. La première façon est que l’État n’a peut-être pas de statut anti-indemnisation. La deuxième façon est que l’État a une loi anti-indemnisation qui interdit à un entrepreneur principal d’indemniser un sous-traitant pour la seule négligence de l’entrepreneur principal. La troisième façon est que l’État interdit à un entrepreneur principal d’indemniser un sous-traitant pour sa propre négligence, quel que soit le degré de faute.
Étant donné l’utilisation répandue des accords d’indemnisation dans les contrats de construction, toutes les parties intéressées doivent connaître la législation de l’État régissant chacun de leurs projets.
Même sans loi anti-indemnisation, la plupart des tribunaux ont tendance à interpréter de façon restrictive les dispositions qui tentent d’indemniser un entrepreneur principal pour sa propre négligence. Par exemple, la plupart des tribunaux n’interpréteront pas une convention d’indemnisation pour indemniser un sous-traitant de sa propre négligence, à moins que cette intention ne soit exprimée en termes clairs et sans équivoque.