Mentalité de silo
Qu’est-ce qu’une mentalité de silo?
Une mentalité de silo est une réticence à partager des informations avec des employés de différentes divisions d’une même entreprise. Cette attitude est perçue comme réduisant l’efficacité de l’organisation et, au pire, contribuant à une culture d’entreprise endommagée.
Points clés à retenir
- Une mentalité de silo est la réticence à partager des informations ou des connaissances entre les employés ou entre différents services au sein d’une entreprise.
- La mentalité de silo commence généralement par la concurrence entre les cadres supérieurs.
- Les entreprises prospères encouragent et facilitent la libre circulation de l’information.
- Les silos peuvent créer un moral bas, avoir un impact négatif sur les flux de travail et, en fin de compte, nuire à l’expérience client.
Comprendre une mentalité de silo
Le mot silo désignait à l’origine des conteneurs de stockage de céréales ou de missiles, mais il est maintenant utilisé comme une métaphore pour désigner des entités distinctes qui stockent les informations et les scellent efficacement. Il se réfère également aux entreprises dont les départements ont des applications système en silo, dans lesquelles les informations ne peuvent pas être partagées en raison des limitations du système.
La mentalité de silo est généralement considérée comme une question descendante découlant de la concurrence entre les cadres supérieurs. L’attitude protectrice à l’égard de l’information commence avec la direction et se transmet aux employés individuels. Il peut également être vu entre les employés individuels, qui peuvent accumuler des informations à leur avantage. Il se trouve souvent entre les employés de services concurrents, tels que le marketing et les ventes, où certaines tâches assignées se chevauchent.
Ce n’est pas toujours une question d’ego en conflit. Une mentalité de silo peut refléter une vision étroite. Les employés sont tellement embourbés dans leurs tâches quotidiennes qu’ils ne voient jamais la situation dans son ensemble ou ne se considèrent jamais comme ayant un rôle essentiel dans cette vue d’ensemble. Ou ils peuvent être totalement inconscients de la valeur pour les autres de l’information sur laquelle ils sont assis.
Quelles qu’en soient les raisons, une mentalité de silo existe parce que la haute direction lui permet d’exister.
Les dirigeants d’entreprises prospères encouragent généralement la libre circulation de l’information entre les départements afin que tous les aspects de l’entreprise puissent fonctionner efficacement.
Le manque de communication interministérielle peut avoir un impact négatif sur le flux de travail car les informations ne sont pas transmises librement à travers l’organisation. Cela peut laisser certains services travailler avec des informations inexactes ou obsolètes. Ces inefficacités opérationnelles et d’autres résultant des silos compliquent également la manière dont les entreprises apportent de la valeur aux clients et affectent négativement la rentabilité.
Une mentalité de silo nuit inévitablement au moral, surtout lorsque les employés prennent conscience du problème et sont incapables de faire quoi que ce soit pour le changer.
Considérations particulières
Les attitudes sont difficiles à changer, surtout lorsque l’intérêt personnel est en jeu. Un rédacteur de salesforce.com suggère que les clés du démantèlement des silos sont «la coopération, la communication et la collaboration». Certaines des suggestions spécifiques pour les changements de gestion comprennent:
- Créer et communiquer une vision unifiée qui est partagée entre les départements pour encourager le partage collaboratif de l’information.
- Installez un logiciel à l’échelle de l’entreprise qui enregistre et suit les progrès vers les objectifs de l’entreprise, et donnez à tous les employés l’accès.
- Organisez des événements interministériels tels que des séminaires de formation qui permettent aux employés de se connaître et de se respecter.
- Envisagez de modifier la structure de rémunération des employés afin qu’elle récompense les progrès accomplis vers les objectifs à l’échelle de l’entreprise.