Canard boiteux
Qu’est-ce qu’un canard boiteux?
Le canard boiteux est un terme britannique hors d’usage utilisé en référence à un commerçant qui a manqué à ses obligations ou fait faillite en raison d’une incapacité à couvrir les pertes commerciales.
Points clés à retenir
- Le canard boiteux était un terme britannique utilisé pour décrire les membres de la Bourse de Londres qui étaient incapables de faire face à leurs créances le jour du règlement.
- Ces commerçants ont été décrits comme des canards boiteux de parce qu’ils se dandinant sur l’allée d’échange.
- Un canard boiteux ne pouvait plus négocier tant que toutes ses dettes n’avaient pas été réglées et payées.
Comprendre Lame Duck
L’expression «canard boiteux» peut être attribuée à la Bourse de Londres. Un membre qui n’était pas en mesure de répondre à ses demandes le jour du règlement a été décrit comme un «canard boiteux» et perdrait son adhésion lors de l’échange.
L’une des premières utilisations enregistrées de « canard boiteux » apparaît dansun dictionnaire classique de la langue vulgaire, publié en 1788. Il décrit un « canard boiteux » comme une « expression d’échange pour un marchand de troupeau, qui ne peut pas ou ne veut pas payer ses pertes ou ses différences, auquel cas on dit qu’il sedandine hors de la ruelle, car il ne peut y revenir tant que ses dettes ne sont pas réglées et payées; s’il tentait de le faire, il serait bousculé par la fraternité.
L’image d’un commerçant financièrement blessédandiner loin de l’échange permet d’illustrer comment cette expression colorée estentré en usage. Les termestaureau et ours datent de la même période.
Le terme «canards boiteux» est souvent apparu dans les journaux à l’époque, en particulier lorsque le marché subissait des pertes. Par exemple, ce compte enregistré le 19 juillet 1787:
La Bourse n’a pas exposé depuis tant d’années, une scène comme celle qui s’y déroulait ce jour-là, sur le règlement des comptes: il n’y avait pas moins de
vingt-neuf canards boiteux sortis de l’Allée! Leurs carences s’élèvent à
deux cent cinquante mille livres.
Finalement, le «canard boiteux» a trouvé son chemin vers les États-Unis, où il est devenu pour la première fois un descripteur d’un plan commercial sous-financé. Il a également décrit un politicien qui est inefficace, a choisi de ne pas se présenter aux élections, n’est pas éligible pour se présenter à nouveau ou a perdu une élection, mais est toujours en fonction jusqu’à ce que le vainqueur de l’élection prenne le contrôle du bureau.