Équation d’échange
Quelle est l’équation d’échange?
L’équation d’échange est une identité économique qui montre la relation entre la masse monétaire, la vitesse de la monnaie, le niveau des prix et un indice des dépenses. L’économiste classique anglais John Stuart Mill a dérivé l’équation de l’échange, sur la base des idées antérieures de David Hume. Il dit que le montant total d’argent qui change de mains dans l’économie sera toujours égal à la valeur monétaire totale des biens et services qui changent de mains dans l’économie.
Points clés à retenir
- L’équation d’échange est une expression mathématique de la théorie quantitative de la monnaie.
- Dans sa forme de base, l’équation dit que le montant total d’argent qui change de mains dans une économie est égal à la valeur monétaire totale des biens qui changent de mains, ou que les dépenses nominales sont égales au revenu nominal.
- L’équation d’échange a été utilisée pour faire valoir que l’inflation sera proportionnelle aux variations de la masse monétaire et que la demande totale de monnaie peut être décomposée en demande d’utilisation dans les transactions et demande de détenir de la monnaie pour sa liquidité.
Comprendre l’équation d’échange
La forme originale de l’équation est la suivante:
M x V peut alors être interprété comme les unités monétaires moyennes en circulation au cours d’une année, multipliées par le nombre moyen de fois que chaque unité monétaire change de mains au cours de cette année, ce qui est égal au montant total d’argent dépensé dans une économie au cours de l’année..
D’un autre côté, P x T peut être interprété comme le niveau moyen des prix des biens au cours de l’année multiplié par la valeur réelle des achats dans une économie au cours de l’année, qui est égale à l’argent total dépensé en achats dans une économie de la an.
Ainsi, l’équation d’échange dit que le montant total d’argent qui change de mains dans l’économie sera toujours égal à la valeur monétaire totale des biens et services qui changent de mains dans l’économie.
Les économistes ultérieurs reformulent l’équation plus couramment comme suit:
M