18 avril 2021 16:44

Propension marginale à consommer et à épargner: quelle est la différence?

Propension marginale à consommer vs propension marginale à épargner: un aperçu

Historiquement, la demande et la consommation des consommateurs ont contribué à stimuler l’économie américaine. Lorsque les consommateurs américains ont un revenu supplémentaire plus important, ils peuvent en dépenser une partie, stimulant ainsi la croissance de l’économie. Les consommateurs peuvent également épargner une partie de leur revenu supplémentaire.

Ces tendances ne sont pas de simples observations mais sont à la base de la propension marginale à épargner (MPS) et de la propension marginale à consommer (MPC).

Points clés à retenir

  • La propension marginale à épargner (MPS) est la part de chaque dollar supplémentaire du revenu d’un ménage qui est épargné.
  • MPC est la part de chaque dollar supplémentaire du revenu d’un ménage qui est consommée ou dépensée.
  • Le comportement des consommateurs en matière d’épargne ou de dépenses a un impact très significatif sur l’économie dans son ensemble.

Propension marginale à épargner

La propension marginale à épargner (MPS) est la part de chaque dollar supplémentaire du revenu d’un ménage qui est épargné. Le MPS indique ce que le secteur des ménages dans son ensemble fait avec un revenu supplémentaire, en particulier le pourcentage de revenu supplémentaire qui est épargné.

L’épargne étant un complément de la consommation, la MPS reflète des aspects clés de l’activité d’un ménage et de ses habitudes de consommation. Il est exprimé en pourcentage. Par exemple, si la propension marginale à épargner est de 10%, cela signifie que sur chaque dollar supplémentaire gagné, 10 cents sont économisés.

La propension marginale à épargner est calculée en divisant la variation de l’épargne par la variation du revenu. Par exemple, si les consommateurs économisaient 20 cents pour chaque augmentation de 1 $ de revenu, le MPC serait de 0,20 (0,20 / 1 $) ou 20%.

Le MPS reflète le montant de l’épargne ou la fuite de revenus de l’économie. Les fuites sont la partie du revenu qui n’est pas réinjectée dans l’économie par le biais d’achats ou de biens et services. Plus le revenu d’un individu est élevé, plus le SPM est élevé car la capacité de satisfaire les besoins augmente avec le revenu. En d’autres termes, chaque dollar supplémentaire est moins susceptible d’être dépensé à mesure qu’un individu devient plus riche. L’étude du MPS aide les économistes à déterminer comment la croissance des salaires pourrait influencer l’épargne.

Propension marginale à consommer

La propension marginale à consommer (MPC) est le revers de la médaille. MPC aide à quantifier la relation entre le revenu et la consommation. MPC est la part de chaque dollar supplémentaire du revenu d’un ménage qui est consommée ou dépensée. Par exemple, si la propension marginale à consommer est de 45%, sur chaque dollar supplémentaire gagné, 45 cents sont dépensés.

La théorie économique tend à soutenir cela à mesure que le revenu augmente, les dépenses et la consommation augmentent également. MPC mesure cette relation pour déterminer le montant des augmentations de dépenses pour chaque dollar de revenu supplémentaire. La MPC est importante car elle varie selon les niveaux de revenu et est la plus basse pour les ménages à revenu élevé.

La propension marginale à consommer est calculée en divisant la variation des dépenses par la variation des revenus. Par exemple, si les consommateurs dépensaient 80 cents pour chaque augmentation de 1 $ de revenu, le MPC serait de 0,80 (0,80 / 1 $) ou 80%.

Par exemple, imaginons que le Congrès veuille adopter un abattement fiscal pour stimuler l’activité économique grâce aux dépenses de consommation. Le MPC peut être utilisé pour évaluer la probabilité que les ménages, en fonction de leurs revenus, aient la plus grande probabilité ou la plus grande propension à dépenser la réduction d’impôt, plutôt que de l’épargner.

Le pourcentage MPC peut également être utilisé par les économistes pour déterminer la part de chaque dollar de remboursement d’impôt qui sera dépensée. Ce faisant, ils peuvent ajuster la taille totale du programme de rabais pour atteindre les dépenses souhaitées par ménage.

Le MPC est également vital pour l’étude de l’économie keynésienne, qui est le résultat de l’économiste John Maynard Keynes. L’économie keynésienne a été développée dans les années 1930 pour tenter de comprendre la  Grande Dépression. Keynes a plaidé pour une augmentation des dépenses publiques et une baisse des impôts pour stimuler la demande et sortir l’économie mondiale de la dépression. La mesure dans laquelle le stimulus ajoute à la croissance économique s’appelle le multiplicateur keynésien.

Le MPC, comme le MPS, affecte le processus multiplicateur et affecte l’ampleur des dépenses et les multiplicateurs fiscaux. En fin de compte, le MPS et le MPC sont utilisés pour discuter de la manière dont un ménage utilise son revenu excédentaire, que ce revenu soit économisé ou dépensé. Le comportement des consommateurs en matière d’épargne ou de dépenses a un impact très significatif sur l’économie dans son ensemble.