18 avril 2021 15:52

Portefeuille étranger et investissement direct étranger: quelle est la différence?

Portefeuille étranger et investissement direct étranger: un aperçu

L’investissement étranger, tout simplement, consiste à investir dans un pays autre que votre pays d’origine. Il s’agit de flux de capitaux d’un pays à un autre et d’étrangers ayant un droit de propriété ou un mot à dire dans l’entreprise. L’investissement étranger est généralement considéré comme un catalyseur de la croissance économique et peut être entrepris par des institutions, des entreprises et des particuliers.

Les investisseurs intéressés par l’investissement étranger empruntent généralement l’une des deux voies suivantes: l’investissement de portefeuille étranger ou l’investissement direct étranger. L’investissement étranger de portefeuille (FPI) fait référence à l’achat de titres et d’autres actifs financiers par des investisseurs d’un autre pays. Des exemples d’investissements de portefeuille étrangers comprennent les actions, les obligations, les fonds communs de placement, les fonds négociés en bourse, les certificats de dépôt américains (ADR) et les certificats de dépôt mondiaux (GDR).

Les investissements directs étrangers (IDE) font référence aux investissements réalisés par un individu ou une entreprise dans un pays dans une entreprise située dans un autre pays. Les investisseurs peuvent effectuer des investissements directs étrangers de plusieurs manières. Parmi les exemples courants, citons l’établissement d’une filiale dans un autre pays, l’acquisition ou la fusion avec une société étrangère existante ou le démarrage d’un partenariat en coentreprise avec une société étrangère.

Points clés à retenir

  • L’investissement étranger de portefeuille est l’achat de titres de pays étrangers, tels que des actions et des obligations, sur une bourse.
  • L’investissement étranger direct consiste à créer ou à acheter des entreprises et leurs infrastructures associées dans un pays étranger.
  • L’investissement direct est considéré comme un investissement à long terme dans l’économie du pays, tandis que l’investissement de portefeuille peut être considéré comme une mesure à court terme pour gagner de l’argent.
  • L’investissement direct ne convient probablement qu’aux grandes entreprises, aux institutions et aux investisseurs en capital-investissement.

Investissement de portefeuille étranger (FPI)

L’investissement de portefeuille étranger (FPI) fait référence à l’investissement dans les actifs financiers d’un pays étranger, tels que des actions ou des obligations disponibles en bourse. Ce type d’investissement est parfois considéré moins favorablement que l’investissement direct, car les investissements de portefeuille peuvent être vendus rapidement et sont parfois considérés comme des tentatives à court terme de gagner de l’argent, plutôt que comme un investissement à long terme dans l’économie.

Les investissements de portefeuille ont généralement un délai de retour sur investissement plus court que les investissements directs. Comme pour tout investissement en actions, les investisseurs de portefeuille étrangers s’attendent généralement à réaliser rapidement un profit sur leurs investissements.

Les titres étant facilement échangeables, la liquidité des investissements de portefeuille les rend beaucoup plus faciles à vendre que les investissements directs. Les investissements de portefeuille sont plus accessibles pour l’investisseur moyen que les investissements directs car ils nécessitent beaucoup moins de capitaux d’investissement et de recherche.



Contrairement à l’investissement direct, l’investissement de portefeuille n’offre pas à l’investisseur le contrôle de l’entité commerciale dans laquelle l’investissement est effectué.

Investissement direct étranger (IDE)

L’investissement direct étranger (IDE) consiste à établir un intérêt commercial direct dans un pays étranger, comme l’achat ou la création d’une entreprise de fabrication, la construction d’entrepôts ou l’achat de bâtiments.

L’investissement étranger direct tend à impliquer l’établissement d’un intérêt plus substantiel et à long terme dans l’économie d’un pays étranger. En raison du niveau significativement plus élevé des investissements nécessaires, l’ investissement direct étranger est généralement effectué par des sociétés multinationales, les grandes institutions ou capital-risque des entreprises. Les investissements directs étrangers ont tendance à être perçus plus favorablement car ils sont considérés comme des investissements à long terme, ainsi que des investissements dans le bien-être du pays lui-même.

Dans le même temps, la nature des investissements directs, tels que la création ou l’acquisition d’une usine de fabrication, rend beaucoup plus difficile la liquidation ou le retrait de l’investissement. Pour cette raison, l’investissement direct est généralement entrepris avec essentiellement la même attitude que la création d’une entreprise dans son propre pays – avec l’intention de rendre l’entreprise rentable et de poursuivre ses activités indéfiniment. Pour l’investisseur, l’investissement direct signifie avoir le contrôle sur l’entreprise investie et être capable de la gérer directement. Cela implique également plus de risques, de travail et d’engagement par rapport aux investissements de portefeuille étrangers.

Considérations particulières

Lorsqu’ils investissent à l’étranger, les investisseurs doivent tenir compte des facteurs économiques ainsi que d’autres facteurs de risque, tels que l’instabilité politique et le risque de change. L’une des formes les plus risquées d’investissement direct étranger est appelée investissement dans les champs verts. Les sociétés multinationales utiliseront les investissements dans les champs verts pour créer une nouvelle filiale dans un pays étranger, souvent sur un marché émergent. Le terme champ vert est utilisé parce que la société mère construit la filiale à partir de zéro (comme un agriculteur prépare un champ pour la plantation).

Un inconvénient de l’investissement dans les champs verts est l’énorme somme d’argent que la société mère peut avoir besoin de dépenser pour faire fonctionner la filiale. Cela peut inclure l’achat de terrains, la construction d’installations de production et la formation d’une main-d’œuvre locale. D’autres barrières à l’entrée peuvent inclure le respect des restrictions locales sur les entreprises étrangères, le paiement des taxes et des droits de permis requis, et les exigences relatives à l’utilisation de composants fabriqués dans le pays.