18 avril 2021 14:41

Risque de souscription

Qu’est-ce que le risque de souscription?

Le risque de souscription est le risque de perte supporté par un souscripteur. En assurance, le risque de souscription peut résulter d’une évaluation inexacte des risques liés à la souscription d’une police d’assurance ou de facteurs incontrôlables. Par conséquent, les coûts de l’assureur peuvent largement dépasser les primes acquises.

Points clés à retenir

  • Le risque de souscription est le risque de facteurs incontrôlables ou d’une évaluation inexacte des risques lors de la souscription d’une police d’assurance.
  • Si l’assureur sous-estime les risques associés à l’extension de la couverture, il pourrait débourser plus qu’il ne reçoit en primes.
  • Pour les titres, le risque de souscription est le risque de changements brusques du marché ou le risque de surestimer la demande d’une émission souscrite.

Fonctionnement du risque de souscription

Un contrat d’assurance représente une garantie d’un assureur qu’il paiera les dommages et pertes causés par les risques couverts. La création de polices d’assurance ou la souscription représentent généralement la principale source de revenus de l’assureur. En souscrivant de nouvelles polices d’assurance, l’assureur perçoit les primes et investit le produit pour générer des bénéfices.

La rentabilité d’un assureur dépend de sa compréhension des risques contre lesquels il assure et de sa capacité à réduire les coûts associés à la gestion des sinistres. Le montant facturé par un assureur pour fournir une couverture est un aspect essentiel du processus de souscription. La prime doit être suffisante pour couvrir les sinistres attendus mais doit également tenir compte de la possibilité pour l’assureur d’avoir accès à sa réserve de capital, un compte distinct rémunéré utilisé pour financer des projets à long terme et de grande envergure.

Dans le secteur des valeurs mobilières, le risque de souscription survient généralement si un souscripteur surestime la demande d’une émission souscrite ou si les conditions du marché changent soudainement. Dans de tels cas, le souscripteur peut être tenu de conserver une partie de l’émission dans son inventaire ou de vendre à perte.

Considérations particulières

La détermination des primes est compliquée car chaque preneur d’assurance a un profil de risque unique. Les assureurs évalueront les pertes historiques pour les risques, examineront le profil de risque du preneur potentiel et estimeront la probabilité pour le preneur de subir des risques et à quel niveau. Sur la base de ce profil, l’assureur établira une prime mensuelle.

Si l’assureur sous-estime les risques associés à l’extension de la couverture, il pourrait débourser plus qu’il ne reçoit en primes. Puisqu’une police d’assurance est un contrat, l’assureur ne peut pas prétendre qu’il ne paiera pas une réclamation au motif qu’il a mal calculé la prime.

Le montant de la prime facturée par les assureurs est en partie déterminé par la compétitivité d’un marché spécifique. Dans un marché concurrentiel composé de plusieurs assureurs, chaque entreprise a une capacité réduite à facturer des tarifs plus élevés en raison de la menace de concurrents facturant des tarifs plus bas pour obtenir une plus grande part de marché.

Exigences relatives au risque de souscription

Les autorités de réglementation de l’assurance tentent de limiter le potentiel de pertes catastrophiques en exigeant des assureurs qu’ils maintiennent un capital suffisant. Les réglementations empêchent les assureurs d’investir des primes, qui représentent la responsabilité de l’assureur envers les assurés, dans des classes d’actifs risquées ou illiquides. Ces réglementations existent parce qu’un ou plusieurs assureurs devenant insolvables en raison d’une incapacité à payer les réclamations, en particulier les réclamations résultant d’une catastrophe, comme un ouragan ou une inondation, peuvent avoir un impact négatif sur les économies locales.

Le risque de souscription fait partie intégrante de l’activité des assureurs et des banques d’investissement. S’il est impossible de l’éliminer entièrement, le risque de souscription est un élément fondamental des efforts d’atténuation des risques. La rentabilité à long terme d’un souscripteur est directement proportionnelle à son atténuation du risque de souscription.