18 avril 2021 13:15

Banque nationale suisse

Qu’est-ce que la Banque nationale suisse?

La Banque nationale suisse (BNS) est la banque centrale de la Suisse et est chargée de définir la politique monétaire de ce pays et d’émettre sa monnaie, le franc suisse ( CHF ).

Points clés à retenir

  • La Banque nationale suisse (BNS) est la banque centrale de la Suisse et est chargée de définir la politique monétaire de ce pays et d’émettre sa monnaie, le franc suisse (CHF).
  • La Banque nationale suisse a des bureaux à Bâle, Genève et Zurich et a officiellement ouvert ses portes le 20 juin 1907.
  • La fonction première de la Banque nationale suisse est d’assurer la stabilité des prix dans le pays et de créer un environnement économique propice à une croissance et un développement économiques optimaux pour la Suisse.

Comprendre la Banque nationale suisse

La fonction première de la Banque nationale suisse est d’assurer la stabilité des prix dans le pays et de créer un environnement économique propice à une croissance et un développement économiques optimaux pour la Suisse.

La Banque nationale suisse est également responsable de l’émission des francs suisses, la monnaie de la Suisse. Les investisseurs considèrent généralement les francs suisses comme la destination privilégiée ( valeur refuge ) en période de troubles économiques et géopolitiques et les achètent pour protéger leur argent des risques liés à cet événement. Au 20 septembre 2019, un dollar américain ( USD ) équivaut à 0,99 franc suisse (CHF) et les devises ne sont pas liées les unes aux autres.

La Banque nationale suisse a des bureaux à Bâle, Genève et Zurich et a officiellement ouvert ses portes le 20 juin 1907. En 1910, la Banque nationale suisse est devenue le seul fabricant du billet de banque suisse, et en 1991, elle a reçu l’autorisation d’être un membre du Fonds monétaire international (FMI). La Banque nationale suisse est également responsable de la gestion des réserves d’or de la Suisse, qui s’élevaient à 30,5 milliards de francs suisses en juillet 2008.

Contrairement à de nombreuses autres banques nationales, la Banque nationale suisse émet des actions à des investisseurs privés. En 2017, les actionnaires individuels détenaient 23,6% de la banque. Les cantons, l’équivalent suisse d’un État, et les banques publiques détiennent environ 55% des actions. Les actions restantes sont négociées à la Bourse suisse sous le symbole SNBN. Aux États – Unis, les transactions boursières sur l’ over-the-counter (OTC) comme SWZNF.

La Suisse fonctionne sur un système de réserves fractionnaires. Avec un tel système, alors que les banques doivent encore satisfaire aux exigences de conserver un montant désigné de liquidités en main, seule une fraction des dépôts bancaires est adossée à des liquidités réelles ou à des actifs disponibles pour le retrait. Essentiellement, la banque crée de l’argent en prêtant plus d’argent que ce qui se trouve physiquement dans ses coffres. La Banque nationale suisse représente environ 10% de la masse monétaire du pays, le reste étant créé par les prêteurs sous forme de crédit.

Cependant, en juin 2018, la Suisse a voté un référendum, connu sous le nom d’initiative Vollgeld, pour mettre fin à la capacité des prêteurs à consentir des prêts pour plus de fonds qu’ils n’en détiennent. Des craintes ont circulé que si le vote réussissait, cela provoquerait une panique financière ou un événement de type Brexit. D’autres craignaient que le passage ne place trop de pouvoir entre les mains de la banque centrale. Le référendum a échoué, les trois quarts de la population ayant voté contre tout changement de la politique actuelle.

Banque nationale suisse et EUR / CHF Peg

Entre 2011 et 2015, la Banque nationale suisse a lié le CHF à l’ euro (EUR) au taux de change de 1,2 CHF pour 1 EUR. Cependant, ces valeurs ont radicalement changé le 15 janvier 2015, lorsque la BNS a annoncé qu’elle avait retiré la cheville. Ce qui s’est ensuivi a été un chaos sur les marchés des changes alors que le CHF s’appréciait dans tous les domaines, en particulier par rapport à l’euro, où il a bondi d’environ 30% en quelques instants.