18 avril 2021 13:15

Compte bancaire suisse

La loi bancaire suisse de 1934 a rendu criminel pour les banques suisses la divulgation du nom d’un titulaire de compte. À l’instar des protections de confidentialité entre les médecins et les patients ou les avocats et leurs clients, ces protections sont le principal facteur de différenciation qui rend les comptes bancaires suisses si populaires auprès des clients bancaires du monde entier.

Ouverture d’un compte bancaire suisse

Étonnamment, l’ouverture d’un compte bancaire suisse n’est pas si différente de l’ouverture d’un compte bancaire standard. Vous devez remplir des formulaires et fournir des documents qui prouvent qui vous êtes et ce que vous faites. Cependant, en raison de certaines circonstances particulières concernant la confidentialité, le niveau de contrôle sur la fourniture de la documentation officielle de votre identité est plus strict. Par exemple, vous devrez peut-être montrer votre passeport officiel pour fournir votre identité, alors qu’un permis de conduire suffirait probablement aux États-Unis. Il existe également différentes exigences de solde minimum en fonction du type de compte que vous souhaitez. Celles-ci peuvent aller de quelques milliers de dollars à des millions de dollars.

Points clés à retenir

  • Les banques suisses appliquent un niveau de contrôle strict lors de l’évaluation de la documentation officielle de votre identité.
  • Les non-résidents de Suisse doivent avoir au moins 18 ans pour ouvrir un compte bancaire en Suisse, et c’est à peu près la seule restriction.
  • Les principaux avantages des comptes bancaires suisses sont de faibles niveaux de risque financier et un niveau élevé de confidentialité.
  • La loi suisse interdit à la banque de divulguer des informations concernant un compte (même son existence) sans l’autorisation du déposant, sauf dans les cas où une activité criminelle grave est suspectée.

Comptes bancaires suisses et non-résidents de Suisse

Les non-résidents de Suisse doivent avoir au moins 18 ans pour ouvrir un compte bancaire en Suisse, et c’est à peu près la seule restriction. Les titulaires de compte peuvent choisir leur devise. La plupart choisissent de conserver leurs fonds en francs suisses, en dollars américains, en  euros ou en livres sterling. Il n’y a généralement pas de solde minimum requis pour ouvrir un compte, mais une fois qu’un titulaire de compte dépose des fonds, il y a généralement une exigence de solde minimum, qui varie selon la banque.

Les lois suisses contre le blanchiment d’argent exigent que le titulaire d’un compte bancaire suisse potentiel fournisse plusieurs types de documents pour ouvrir un compte. Il s’agit notamment de copies authentifiées de votre passeport et de documents expliquant votre profession, tels que les déclarations fiscales, les documents d’entreprise, les licences professionnelles, etc. une preuve de la provenance de vos fonds; et d’autres informations personnelles typiques.

Avantages des comptes bancaires suisses

Les principaux avantages des comptes bancaires suisses sont les faibles niveaux de risque financier et les niveaux élevés de confidentialité qu’ils offrent. L’économie suisse est l’une des plus stables au monde et n’a été impliquée dans aucun conflit depuis des centaines d’années. En outre, le droit suisse exige que les banques aient des la crise financière et des conflits.

Les comptes détenus en francs suisses rapporteront un petit montant d’intérêts, mais ils devront également payer la retenue à la source suisse. Pour cette raison, la plupart des titulaires de comptes étrangers ont leur compte bancaire suisse dans une autre devise.

En matière de confidentialité, la loi suisse interdit à la banque de divulguer des informations concernant un compte (même son existence) sans l’autorisation du déposant. La seule exception, la seule façon dont les informations seront révélées, est si une agence gouvernementale prétend qu’un déposant est impliqué dans un acte criminel grave ou est impliqué dans un autre problème financier (comme les faillites, les divorces et les successions ). En outre, la réglementation suisse en matière de lutte contre le blanchiment d’argent exige également que les déposants fournissent la preuve de l’origine des fonds qu’ils placent sur leurs comptes.