18 avril 2021 12:58

Plan d’épargne en actions

Qu’est-ce qu’un régime d’épargne en actions?

Dans un régime d’épargne en actions, certaines provinces canadiennes accordent des crédits d’impôt aux résidents qui achètent des offres publiques initiales ( PAPE ) d’entreprises locales. Les régimes d’épargne en actions sont conçus pour encourager les salariés à revenu moyen et élevé à investir dans les économies provinciales afin de favoriser la croissance des entreprises locales. Il existe également des plans d’épargne en actions dans d’autres pays, mais ils sont légèrement différents. Par exemple, le terme «plan d’épargne en actions» décrit un type de programme d’investissement à coût moyen en dollars ( DCA ) utilisé à Hong Kong.

Points clés à retenir

  • Dans un régime d’épargne en actions, certaines provinces canadiennes accordent des crédits d’impôt aux résidents qui achètent des offres publiques initiales (PAPE) d’entreprises locales.
  • Bien que des régimes similaires existent dans plusieurs pays, les régimes d’épargne-actions les plus connus se trouvent dans les provinces canadiennes, comme l’Alberta, l’Ontario et le Québec.
  • Les avantages fiscaux d’un plan d’épargne en actions pour les investisseurs sont évidents, mais il existe également d’autres avantages.
  • L’inconvénient de loin le plus important d’un plan d’épargne en actions pour les investisseurs est le manque de diversification.

Comprendre les plans d’épargne en actions

Bien que des régimes similaires existent dans plusieurs pays, les régimes d’épargne-actions les plus connus se trouvent dans les provinces canadiennes, comme l’Alberta, l’Ontario et le Québec. Les provinces canadiennes ont leurs propres régimes d’épargne-actions uniques. Le Régime d’épargne-actions du Québec (REQ) a été lancé en 1979, et c’est le régime de la province canadienne du Québec. Ce plan particulier offre des avantages fiscaux aux résidents du Québec qui achètent de nouvelles émissions d’actions auprès d’entreprises locales québécoises. En mars 2012, les actions de Nemaska ​​Lithium, une société d’exploration et de développement de la région de la Baie James au Québec, ont été inscrites comme «actions valides» et admissibles au régime d’épargne-actions de la province. Un autre important régime canadien d’épargne-actions est le Alberta Stock Savings Plan (ASSP), un programme qui est entré en vigueur le 1er février 1986.

D’une manière générale, les participants à un plan d’épargne en actions peuvent affecter jusqu’à 10% de leurs revenus à l’achat d’actions qualifiées. Les investisseurs intéressés doivent d’abord contacter des courtiers qualifiés pour s’assurer qu’ils sont éligibles à contribuer au programme. Dans l’affirmative, le courtier organiserait un plan au nom de l’investisseur et obtiendrait des actions admissibles au nom de l’investisseur. Ce courtier serait chargé de maintenir le compte, d’enregistrer toutes les transactions et de fournir aux investisseurs des relevés annuels. Les relevés présentent des éléments tels que les frais d’acquisition, le crédit d’impôt potentiel maximal pour les actions admissibles achetées et le coût de disposition de toutes les actions retirées d’un régime au cours de l’année.

Les participants à un plan d’épargne en actions ne peuvent investir que dans des «actions éligibles» de sociétés, qui doivent acquérir des certificats d’éligibilité. Une société peut obtenir une telle documentation en s’adressant à son trésorier provincial correspondant. L’entreprise doit également répondre à des critères spécifiques. Si un certificat est accordé, il classera la société comme une entreprise «émergente», «mature» ou «en expansion», en fonction de ses actifs actuels et de son profil de revenus.



Les critères d’éligibilité imposent des limites substantielles aux entreprises éligibles aux plans d’épargne en actions.

Avantages des plans d’épargne en actions

Les avantages fiscaux d’un plan d’épargne en actions pour les investisseurs sont évidents, mais il existe également d’autres avantages. Le Canada est l’un des pays les plus stables et les plus prospères du monde. Ainsi, les Canadiens peuvent éviter les risques politiques d’investir dans des pays moins stables en investissant localement dans des régimes d’épargne-actions. Les entreprises couvertes par les plans d’épargne-actions sont locales, ont tendance à être petites et sont souvent nouvelles. Cette combinaison signifie que les investisseurs ont plus d’influence sur les entreprises.

Les régimes d’épargne-actions offrent également des avantages aux gouvernements provinciaux. Bien qu’ils perdent des recettes fiscales en accordant des allégements fiscaux aux plans d’épargne en actions, ils obtiennent également plus d’argent en raison de l’augmentation des investissements dans l’économie. Plus d’investissement signifie plus de capital, ce qui augmente la productivité du travail. Dans une économie de marché, le travail gagne son produit marginal, de sorte qu’une productivité plus élevée entraîne une augmentation des salaires. Des salaires plus élevés augmentent également directement les recettes fiscales des gouvernements provinciaux. Un revenu plus élevé peut également réduire la demande de programmes d’ aide sociale et réduire les dépenses publiques.

Critique des plans d’épargne en actions

Le désavantage le plus important d’un plan d’épargne en actions pour les investisseurs est de loin le manque de diversification. Par exemple, l’économie de l’Alberta dépend fortement de l’industrie pétrolière. Il s’ensuit que les investissements locaux nécessaires pour profiter du régime d’épargne-actions de l’Alberta dépendent également des prix du pétrole. L’ effondrement des prix du pétrole au début de 2020 a profondément impacté les investissements pétroliers, bien plus que le marché boursier dans son ensemble.

De plus, le fait que les investissements en épargne-actions soient concentrés dans l’économie locale crée des risques supplémentaires. Si l’économie locale se porte mal, les investisseurs risquent de perdre leur emploi et de devoir vendre leurs investissements locaux lorsque les prix du marché sont bas pour payer leurs dépenses. De telles situations rendent difficile la poursuite d’une stratégie d’ achat et de détention avec un plan d’épargne en actions.