18 avril 2021 11:29

Exigence de capital en fonction du risque

Qu’est-ce qu’une exigence de capital fondée sur le risque?

L’exigence de fonds propres fondée sur le risque fait référence à une règle qui établit un capital réglementaire minimum pour les institutions financières. Des exigences de fonds propres fondées sur le risque existent pour protéger les entreprises financières, leurs investisseurs, leurs clients et l’économie dans son ensemble. Ces exigences garantissent que chaque institution financière dispose de suffisamment de capital pour supporter les pertes d’exploitation tout en maintenant un marché sûr et efficace.

Points clés à retenir

  • Les exigences de fonds propres fondées sur le risque sont des exigences de fonds propres minimales pour les banques fixées par les régulateurs.
  • Il existe un plancher permanent pour ces exigences: 8% pour le capital total basé sur le risque (niveau 2) et 4% pour le capital basé sur le risque de niveau 1.
  • Le capital de catégorie 1 comprend les actions ordinaires, les réserves, les bénéfices non répartis et certaines actions privilégiées.
  • Les exigences de fonds propres fondées sur le risque agissent comme un coussin pour protéger une entreprise contre l’insolvabilité.

Comprendre l’exigence de capital en fonction du risque

Les exigences de fonds propres fondées sur le risque sont désormais soumises à un plancher permanent, conformément à une règle adoptée en juin 2011 par le Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC), le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale et la Federal Deposit Insurance Corporation. (FDIC). En plus d’exiger un plancher permanent, la règle offre également une certaine souplesse dans le calcul du risque pour certains actifs à faible risque.

L’amendement Collins de la loi Dodd-Frank sur la réforme et la protection des consommateurs de Wall Street impose des exigences de fonds propres minimales fondées sur le risque pour les institutions de dépôt assurées, les institutions de dépôt, les sociétés de portefeuille et les sociétés financières non bancaires supervisées par la Réserve fédérale.

Selon les règles Dodd-Frank, chaque banque est tenue d’avoir un ratio de fonds propres basé sur le risque total de 8% et un ratio de fonds propres basé sur le risque de niveau 1 de 4,5%. Une banque est considérée comme «bien capitalisée» si elle a un ratio de niveau 1 de 8% ou plus et un ratio de fonds propres basé sur le risque d’au moins 10% et un ratio de levier de niveau 1 d’au moins 5%.

Considérations particulières

En règle générale, le capital de niveau 1 comprend les actions ordinaires d’une institution financière, les réserves divulguées, les bénéfices non répartis et certains types d’actions privilégiées. Le capital total comprend le capital de niveau 1 et de niveau 2 et correspond à la différence entre les actifs et les passifs d’une banque. Cependant, il existe des nuances dans ces deux catégories.

Pour définir des directives sur la manière dont les banques doivent calculer leur capital, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, qui opère par l’intermédiaire de la Banque des règlements internationaux, publie les accords de Bâle. Bâle I a été introduit en 1988, suivi de Bâle II en 2004. Bâle III a été développé en réponse aux déficits de la réglementation financière apparus à la fin de la crise financière des années 2000. Ces lignes directrices visent à aider à évaluer le risque de crédit d’une banque lié à ses actifs au bilan et à son exposition hors bilan.

Capital basé sur le risque et normes de capital fixe

Le capital basé sur le risque et les normes de capital fixe agissent comme un coussin pour protéger une entreprise contre l’insolvabilité. Cependant, les normes de capital fixe exigent que toutes les entreprises aient le même montant d’argent dans leurs réserves et, en revanche, le capital basé sur le risque fait varier le montant de capital qu’une entreprise doit détenir en fonction de son niveau de risque.

Le secteur de l’assurance a commencé à utiliser le capital basé sur le risque au lieu des normes de capital fixe dans les années 90, après qu’une série de compagnies d’assurance sont devenues insolvables dans les années 80 et 90. Par exemple, dans les années 1980, en vertu des normes de capital fixe, deux assureurs de même taille dans le même État étaient généralement tenus de détenir le même montant de capital en réserve, mais après les années 1990, ces assureurs étaient confrontés à des exigences différentes en fonction de leur niche de l’assurance et leur niveau de risque unique.