18 avril 2021 10:23

Facilité de crédit aux courtiers primaires (PDCF)

Qu’est-ce qu’une facilité de crédit de concessionnaire principal?

Le Primary Dealer Credit Facility (PDCF) était une institution créée par la Réserve fédérale pour fournir des prêts au jour le jour aux primary dealers par l’intermédiaire de leurs banques de compensation en échange de garanties éligibles. Le PDCF a accordé des prêts réglés le même jour ouvrable et venant à échéance le jour ouvrable suivant. L’établissement initial a fermé ses portes en 2010.

Un nouveau PDCF a été annoncé par la Fed le 17 mars 2020, offrant des prêts d’une durée allant jusqu’à 90 jours. Le nouveau PDCF a débuté le 20 mars 2020 et a duré jusqu’au 31 mars 2021. « 23

Points clés à retenir

  • Les négociants primaires sont des banques ou d’autres institutions financières qui peuvent négocier des titres avec le gouvernement.
  • La facilité de crédit pour transaction principale a accordé des prêts à court terme à des institutions de courtage principal en utilisant des titres que les négociants principaux détiennent en garantie.
  • Cela garantit que les primary dealers, un élément clé du système financier, disposent de liquidités suffisantes.

Comprendre la facilité de crédit au concessionnaire principal

La facilité de crédit aux courtiers primaires (PDCF) a été établie afin d’encourager les marchés financiers à fonctionner plus efficacement. Les primary dealers ont emprunté des prêts au jour le jour au PDCF par l’intermédiaire de leurs banques de compensation au taux de crédit primaire proposé par la Federal Reserve Bank of New York.

Des frais basés sur la fréquence ont été attribués aux négociants primaires qui empruntent au PDCF pendant plus de 45 jours ouvrables.

Crise financière

La facilité était l’une des nombreuses mesures prises par le gouvernement pour libérer du crédit pendant la crise financière. La  crise financière de 2008 a  été la pire catastrophe économique depuis la Grande Dépression de 1929. La crise était le résultat d’une séquence d’événements, chacun avec son propre déclencheur et aboutissant au quasi-effondrement du système bancaire. Il a été avancé que les germes de la crise avaient été semés dès les années 1970 avec la loi sur le développement communautaire, qui a contraint les banques à assouplir leurs exigences en matière de crédit pour les minorités à faible revenu, créant ainsi un marché pour les  prêts hypothécaires à risque.

La Réserve fédérale a accordé des prêts totalisant 8,95 billions de dollars aux négociants primaires en échange d’une large gamme de garanties dans le cadre du PDCF. Citigroup, Merrill Lynch et Morgan Stanley ont chacun reçu des prêts totalisant plus de 1 billion de dollars. Cependant, il s’agissait de prêts au jour le jour, qui étaient fréquemment transformés en nouveaux prêts. Quelque 21 000 transactions avec des sociétés financières et des banques centrales étrangères ont été effectuées grâce à cette facilité.

Parmi les autres mesures prises pendant la crise figurent les programmes TALF et TARP. La  facilité de prêt de titres adossés à des actifs (TALF) a été créée par la Réserve fédérale américaine en novembre 2008 pour stimuler les dépenses de consommation et aider à relancer l’économie. Cela a été accompli grâce à l’émission de titres adossés à des actifs. La garantie de ces titres était constituée de prêts automobiles, de prêts étudiants, de prêts sur cartes de crédit, de prêts d’équipement, de prêts sur plan d’étage, de prêts de financement de primes d’assurance, de prêts garantis par la Small Business Administration, d’avances sur le service des prêts hypothécaires résidentiels ou de prêts hypothécaires commerciaux. Le soutien de ces prêts provenait de fonds fournis par la Banque fédérale de réserve de New York.

Le Troubled Asset Relief Program (TARP) était un groupe de programmes créés et gérés par le Trésor américain pour stabiliser le système financier du pays, restaurer la croissance économique et atténuer les saisies à la suite de la crise financière de 2008. TARP a cherché à atteindre ces objectifs en achetant les actifs et les capitaux propres des entreprises en difficulté.