18 avril 2021 10:07

Expérience de l’année politique

Qu’est-ce que l’expérience de l’année politique?

L’expérience de l’année d’ assurance fait référence à la combinaison de toutes les primes et pertes associées à une police d’assurance particulière ou à un ensemble de polices sur une année donnée. Il s’agit d’une mesure de performance largement utilisée dans le secteur de l’assurance.

Fait important, l’expérience de l’année d’assurance mesure uniquement le rendement des polices qui ont été souscrites ou renouvelées au cours de l’année spécifiée. En revanche, l’ expérience de l’année civile mesure le rendement de toutes les polices détenues par un assureur, peu importe le moment où ces polices ont été initiées.

Points clés à retenir

  • L’expérience de l’année d’assurance fait référence à la combinaison de toutes les primes et pertes associées à une police d’assurance particulière ou à un ensemble de polices sur une année donnée.
  • L’expérience de l’année d’assurance est une mesure de rendement largement utilisée dans le secteur de l’assurance.
  • Comme pour la plupart des mesures de rentabilité de l’assurance, l’expérience de l’année d’assurance repose sur des hypothèses qu’il peut être difficile d’estimer avec précision.

Comprendre l’expérience de l’année politique

Dans le secteur de l’assurance, il y a souvent un décalage entre le moment où les pertes sont subies par un assureur et le moment où ces réclamations sont effectivement payées. Par exemple, un assureur peut recevoir une réclamation en novembre 2019, mais il peut ne payer cette réclamation qu’en mai 2020.

Pour cette raison, les assureurs doivent estimer la performance de leurs activités de rédaction de polices sur une base continue, afin de déterminer si les primes qu’ils facturent sont suffisantes pour couvrir leurs pertes futures prévues. Les mesures du rendement – comme l’expérience de l’année d’assurance et l’expérience de l’année civile – sont quelques-uns des outils que les assureurs utilisent pour surveiller leur propre rentabilité.

Souvent, un client qui souscrit une assurance peut prendre plusieurs mois, voire des années avant de faire une réclamation sur sa police d’assurance. En attendant, ils paieront des primes mensuelles sur leur contrat d’assurance, ce qui créera des revenus pour l’assureur. Cela signifie qu’il existe un décalage temporel crucial entre la date à laquelle un assureur reçoit de l’argent et le moment où il doit utiliser cet argent pour honorer les réclamations des clients.

Pour cette raison, en plus d’enregistrer les réclamations qu’ils paient aux clients chaque année, les assureurs enregistrent également les pertes qu’ils s’attendent à subir sur un contrat à l’avenir, avant même que ces paiements ne soient effectués. Cette écriture comptable, appelée réserve pour sinistres de l’assureur, permet d’éviter à l’assureur de sous-estimer ses engagements futurs potentiels et de surestimer ainsi sa rentabilité à court terme. L’expérience de l’année d’assurance mesure les primes payées sur ces polices par rapport aux pertes futures réalisées et prévues. À condition que les estimations de la réserve pour sinistres de l’assureur soient exactes, l’expérience de l’année d’assurance devrait se révéler une mesure relativement précise de la rentabilité de sa souscription.

Exemple d’expérience de l’année politique

Emma est une gestionnaire d’assurance chargée d’examiner la performance d’un ensemble de polices. Parce qu’elle est responsable d’un livre d’activité spécifique, l’une de ses mesures de performance préférées est l’expérience de l’année politique. Contrairement à l’expérience de l’année civile, qui se rapporte à toutes les primes et pertes associées à une année civile donnée, l’expérience de l’année de police comprend uniquement les polices qui ont été initiées ou renouvelées au cours de l’année en question.

Dans le cadre de cet examen, Emma commence par considérer toutes les primes acquises sur les polices souscrites ou renouvelées au cours de l’année en cours. Cette partie de l’analyse est relativement simple puisque les primes en question ont déjà été payées par les clients. Ensuite, elle détermine toutes les pertes qui ont déjà été payées sur ces contrats au cours de l’année en cours.

La dernière partie, cependant, est la plus complexe, car elle oblige Emma à revoir les réserves pour pertes de son portefeuille de polices. Ces réserves pour pertes sont essentiellement des prévisions de pertes qui ne se sont pas encore produites. Si ces projections sont trop optimistes, elles pourraient l’amener à surestimer son expérience de l’année de police. De même, si les projections sont trop pessimistes, son expérience de l’année politique peut être sous-estimée.