18 avril 2021 10:04

Planification de la retraite à l’aide de la simulation de Monte Carlo

Table des matières
Développer

  • Qu’est-ce qu’une simulation de Monte Carlo
  • Limitations à considérer
  • Comment planifier de manière réaliste
  • La ligne de fond

Il n’y a pas de moyen infaillible de prédire l’avenir, mais une simulation de Monte Carlo qui tient compte de la possibilité réelle de catastrophe peut donner une image plus claire du montant à retirer en toute sécurité de l’épargne-retraite.

Voici comment fonctionne la méthode Monte Carlo et comment l’appliquer à la planification de la retraite. Il est également important de comprendre où cela peut échouer et comment y remédier.

Points clés à retenir

  • Une simulation de Monte Carlo peut être utilisée pour tester si une personne aura un revenu suffisant tout au long de la retraite.
  • Contrairement à un calculateur de retraite traditionnel, la méthode de Monte Carlo incorpore de nombreuses variables pour tester les résultats possibles du portefeuille de retraite.
  • Les critiques affirment que cette méthode peut sous-estimer les krachs majeurs du marché, mais il existe des moyens de compenser.

Comprendre la simulation de Monte Carlo

La simulation de Monte Carlo est un modèle mathématique utilisé pour l’évaluation des risques du nom de la Mecque du jeu à Monaco. Les gens qui essaient de planifier une retraite sûre et qui n’ont pas les moyens de perdre leur épargne ne veulent pas prendre de risques avec leur argent. Alors pourquoi se tourner vers une simulation de Monte Carlo pour vous guider?

Bien que ce nom pour le calcul puisse sembler ironique, il s’agit d’ écarts types établis. La méthode de Monte Carlo a souvent été utilisée dans la planification des investissements et de la retraite pour projeter la probabilité d’atteindre des objectifs financiers ou de retraite, et si un retraité aura un revenu suffisant compte tenu d’un large éventail de résultats possibles sur les marchés.

Il n’y a pas de paramètres absolus pour ce type de projection. Les hypothèses sous-jacentes à ces calculs comprennent généralement des facteurs tels que les taux d’intérêt, l’âge du client et la durée prévue de la retraite, le montant du portefeuille de placements dépensé ou retiré chaque année et la répartition du portefeuille. Le modèle informatique exécute ensuite des centaines ou des milliers de résultats possibles en utilisant des données financières historiques.

Les résultats de cette analyse se présentent généralement sous la forme d’une courbe en cloche. Le milieu de la courbe délimite les scénarios qui sont statistiquement et historiquement les plus susceptibles de se produire. Les extrémités – ou queues – mesurent la probabilité décroissante des scénarios les plus extrêmes qui pourraient se produire.



Des scénarios via des simulations de Monte Carlo peuvent donner une image plus claire du risque, par exemple si un retraité survivra à son épargne-retraite.

Limitations à considérer

Les turbulences du marché ont révélé une faiblesse qui semble affliger cette méthode.

Les partisans soulignent que les simulations de Monte Carlo fournissent généralement des scénarios beaucoup plus réalistes que de simples projections qui supposent un taux de rendement du capital donné. Les critiques soutiennent que l’analyse de Monte Carlo ne peut pas prendre en compte avec précision des événements rares mais radicaux, tels que des krachs de marché, dans son analyse de probabilité. Selon les recherches, de nombreux investisseurs et professionnels qui ont utilisé cette méthode n’ont pas montré de réelle possibilité d’une performance du marché telle qu’une crise financière.

Dans son article «The Retirement Calculator from Hell», William Bernstein illustre cette lacune. Il utilise un exemple d’une série de tirages au sort pour prouver son point, où heads équivaut à un gain de marché de 30% et entraîne une perte de 10%.

  • En commençant avec un portefeuille de 1 million de dollars et en lançant la pièce une fois par an pendant 30 ans, un épargnant se retrouvera avec un rendement total annuel moyen de 8,17%. Cela signifie qu’ils pourraient retirer 81 700 $ par année pendant 30 ans avant d’épuiser le capital.
  • Cependant, un épargnant qui retourne la pile chaque année pendant les 15 premières années ne pourrait retirer que 18 600 $ par année. Un épargnant assez chanceux pour retourner les têtes les 15 premières fois pourrait retirer 248 600 $ par an.

Et tandis que les chances de retourner la tête ou la queue 15 fois de suite semblent statistiquement faibles, Bernstein prouve encore son point en utilisant une illustration hypothétique basée sur un portefeuille de 1 million de dollars qui a été investi dans cinq combinaisons différentes d’actions de grande et de petite capitalisation et des inflation.

L’histoire montre que l’argent aurait été épuisé en moins de 15 ans au taux de retrait moyen mathématique de 81 700 $. En fait, les retraits ont dû être réduits de moitié avant que l’argent ne dure 30 ans.

Comment planifier de manière réaliste

Les experts suggèrent quelques ajustements de base pour aider à remédier aux lacunes des projections de Monte Carlo. La première consiste simplement à ajouter une augmentation forfaitaire à la possibilité d’échec financier que les chiffres montrent, comme 10% ou 20%.

Une autre consiste à tracer des projections qui utilisent un pourcentage de l’actif chaque année au lieu d’un montant fixe en dollars, ce qui réduira considérablement la possibilité de manquer de capital.

La ligne de fond

La simulation de Monte Carlo peut être utilisée pour aider à planifier la retraite. Il prédit différents résultats qui influeront sur le degré de sécurité de retrait de l’épargne-retraite sur une période de temps donnée. Les critiques soutiennent qu’il peut sous-estimer les principaux marchés baissiers. Les experts suggèrent cependant quelques moyens de surmonter les lacunes du modèle.