18 avril 2021 9:28

Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO)

Qu’est-ce que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario?

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) est le plus grand organisme de réglementation des valeurs mobilières au Canada et applique les lois sur les valeurs mobilières dans la province de l’Ontario. En tant que société d’État, la CVMO est responsable devant le gouvernement provincial de l’Ontario.

Comprendre la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO)

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) réglemente les bourses, les systèmes de négociation alternatifs (ATS) et les systèmes de cotation et de déclaration des opérations (QTRS) dans la province de l’Ontario. Comme pratiquement tous les organismes de réglementation des valeurs mobilières, la CVMO s’efforce de maintenir l’intégrité du marché et la confiance des investisseurs en appliquant les lois sur les valeurs mobilières. Plus précisément, la CVMO applique la Loi sur les valeurs mobilières et la Loi sur les contrats à terme sur marchandises, toutes deux de l’Ontario.

La CVMO élabore des règles sur les valeurs mobilières en consultant le public canadien, des comités consultatifs et des organisations internationales. La commission est habilitée à prendre une série de mesures pour faire respecter la loi sur les valeurs mobilières de l’Ontario. Il peut émettre une ordonnance d’interdiction d’opérations, ordonner le retraitement et le dépôt à nouveau d’états financiers et ajouter des conditions à un enregistrement. Il peut également, à la suite d’une procédure d’exécution, imposer des sanctions et même des amendes, mais le recouvrement des dommages-intérêts pour les investisseurs fraudés ne relève pas de sa compétence.

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et les OAR

La CVMO reconnaît actuellement deux organismes d’autoréglementation (OAR), l’ Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et la Mutual Fund Dealers Association (MFDA). Les trois organisations se répartissent les tâches d’examen de la conformité. La CVMO examine les conseillers, les courtiers sur le marché dispensé, les courtiers en régimes de bourses d’études et les gestionnaires de fonds. L’OCRCVM examine les courtiers en valeurs mobilières et les marchands de contrats à terme. L’ACFM examine les courtiers en épargne collective. Ces organismes de réglementation peuvent soumettre une entreprise à un examen de conformité sur la base de plaintes, dans le cadre d’un large balayage ou au hasard.

Limitations de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario

Bien que le mandat de la CVMO de «favoriser des marchés équitables et efficaces» puisse sembler assez large, sa capacité de réglementer est limitée dans les zones grises juridiques. Par exemple, en 2017, les marchés canadiens ont été perturbés par descampagnesillégales devente à découvert et de distorsion, au cours desquelles les vendeurs à découvert diffusent de fausses informations pour faire baisser le prix des actions qu’ils vendent. Lorsque les investisseurs ont demandé à la CVMO de prendre des mesures, la commission a expliqué qu’elle ne pouvait souvent pas faire grand-chose sans des preuves spécifiques de déclarations intentionnellement frauduleuses. Cela peut être difficile à trouver et, dans certains cas, les vendeurs à découvert ébranlent les marchés sans se fier du tout à de fausses informations. Ils identifient simplement une entreprise qui, selon eux, est surévaluée et la court-circuitent tout en faisant activement campagne pour que son prix baisse. Bien que la CVMO et l’OCRCVM disposent de certains outils pour freiner la vente à découvert d’une action, ils sont généralement réticents à les utiliser, craignant que leur ingérence ne soit plus perturbatrice que la campagne à court terme.