18 avril 2021 7:51

Risque de litige

Qu’est-ce que le risque de litige?

Le risque de litige est la possibilité qu’une action en justice soit intentée en raison des actions, de l’inaction, des produits, des services ou d’autres événements d’un individu ou d’une société. Les sociétés ont généralement recours à un certain type d’ analyse et de gestion des risques de litige pour identifier les domaines clés où le risque de litige est élevé et prennent ainsi les mesures appropriées pour limiter ou éliminer ces risques. Ils varient énormément d’une juridiction à l’autre.

Points clés à retenir

  • Le risque de litige est le risque qu’un individu ou une entreprise soit confronté à une action en justice.
  • Cette action en justice pourrait résulter des produits, services, actions ou autres événements de l’individu ou de l’entreprise.
  • Les grandes entreprises sont particulièrement sujettes à des poursuites judiciaires étant donné la grande récompense potentielle des plaignants.
  • L’évaluation du risque de litige implique d’examiner les résolutions possibles (par exemple, les règlements) et les coûts d’une défense juridique.
  • Une action en justice peut provenir de clients, de fournisseurs, d’autres entreprises ou même d’actionnaires d’une entreprise.

Comprendre le risque de litige

Le risque de litige peut être considéré comme la probabilité qu’une personne ou une société soit traduite en justice. Dans une société litigieuse, tous les membres sont exposés à un certain risque de litige. Les grandes entreprises aux poches profondes peuvent être particulièrement exposées au risque de litige, car les avantages pour les plaignants peuvent être considérables. Les entreprises ont généralement mis en place des mesures pour identifier et réduire les risques, comme assurer la sécurité des produits et suivre toutes les lois et réglementations pertinentes.

Considérations particulières

Les facteurs que les organisations doivent prendre en compte lors de l’évaluation de leur risque de litige comprennent les coûts de mise en place d’une défense juridique devant les tribunaux et la question de savoir si d’autres formes de résolution, comme un règlement, sont plus faisables ou non. Les coûts liés à la perte de l’affaire devant le tribunal peuvent devoir être mis en balance avec le potentiel de gain de l’affaire. Par exemple, les startups font souvent face à des poursuites judiciaires de la part d’entités qui prétendent détenir des brevets qui, selon elles, ont été violés par l’introduction du produit ou du service qu’elles proposent.

Compte tenu des ressources limitées dont disposent de nombreuses startups, un tel litige peut être trop coûteux pour l’entreprise, les obligeant à rechercher un règlement ou, potentiellement, à cesser ses activités.

Types de risque de litige

Les entreprises peuvent faire face à des litiges de la part de clients qui se déclarent mécontents des services et des produits, des perturbations et de la perte de service, ou des blessures et préjudices liés aux opérations, au personnel, aux produits et aux services de l’entreprise. Une société peut également être confrontée à des poursuites judiciaires concernant ses contrats avec d’autres entreprises et particuliers ou la propriété intellectuelle et les brevets qu’elle utilise dans ses produits.

La performance financière et la tenue de livres associée dans une entreprise peuvent être des risques récurrents de litige potentiel. Par exemple, si les actionnaires sont mécontents des bénéfices d’une entreprise au cours d’un trimestre donné ou sur une période plus longue et qu’ils croient que la direction est responsable de leur action ou de leur inaction. Si une société doit retraiter ses bénéfices en raison d’une erreur ou d’une fausse déclaration intentionnelle d’éléments importants qui l’ont affectée, les actionnaires pourraient poursuivre la société pour défaut de divulgation.

Compte tenu des diverses sources potentielles de risque de litige, les sociétés cotées en bourse doivent inclure des provisions dans leurs budgets pour couvrir leurs frais juridiques, selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) ainsi que les normes comptables internationales.