17 avril 2021 21:21

Éléments des risques assurables: un guide rapide

Table des matières

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  • Risque pur vs risque spéculatif
  • En raison du hasard
  • Définition et mesurabilité
  • Statistiquement prévisible
  • Pas catastrophique
  • Sélection aléatoire et exposition à des pertes importantes
  • La ligne de fond

La plupart des assureurs ne couvrent que les risques purs, ou les risques qui englobent la plupart ou la totalité des principaux éléments du risque assurable. Ces éléments sont «dus au hasard», à la précision et à la mesurabilité, à la prévisibilité statistique, à l’absence d’exposition catastrophique, à la sélection aléatoire et à une exposition à des pertes importantes.

Risque pur vs risque spéculatif

Les compagnies d’assurance n’indemnisent normalement que risque pur comprend toute situation incertaine où l’opportunité de perte est présente et l’opportunité de gain financier est absente.

Les risques spéculatifs sont ceux qui pourraient produire un profit ou une perte, à savoir les entreprises commerciales ou les transactions de jeu. Les risques spéculatifs n’ont pas les éléments essentiels de l’assurabilité et ne sont presque jamais assurés.

Points clés à retenir

  • Les risques spéculatifs ne sont presque jamais assurés par les compagnies d’assurance, contrairement aux risques purs.
  • Les compagnies d’assurance exigent des assurés qu’ils soumettent une preuve de sinistre (souvent au moyen de factures) avant d’accepter de payer les dommages.
  • Les pertes qui surviennent plus fréquemment ou qui comportent une prestation requise plus élevée ont normalement une prime plus élevée.

Des exemples de risques purs incluent des événements naturels, tels que des incendies ou des inondations, ou d’autres accidents, tels qu’un accident d’automobile ou un athlète se blessant gravement au genou. La plupart des risques purs peuvent être classés en trois catégories: les risques personnels qui affectent la capacité de gain de l’assuré, les risques immobiliers et les risques de responsabilité civile couvrant les pertes résultant d’interactions sociales. Tous les risques purs ne sont pas couverts par des assureurs privés.

En raison du hasard

Un risque assurable doit avoir la perspective d’une perte accidentelle, ce qui signifie que la perte doit être le résultat d’une action involontaire et doit être inattendue dans son moment exact et son impact.

L’industrie de l’assurance se réfère normalement à cela comme «dû au hasard». Les assureurs ne remboursent que les sinistres causés par des moyens accidentels, bien que cette définition puisse varier d’un État à l’autre. Il protège contre les actes de perte intentionnels, comme un propriétaire incendiant son propre immeuble.

Définition et mesurabilité

Pour qu’un sinistre soit couvert, le preneur d’assurance doit être en mesure de démontrer une preuve définitive de sinistre, normalement sous la forme de factures d’un montant mesurable. Si l’étendue de la perte ne peut être calculée ou ne peut être entièrement identifiée, elle n’est pas assurée. Sans cette information, une compagnie d’assurance ne peut ni produire un montant de prestation raisonnable ni un coût de prime raisonnable.



Pour une compagnie d’assurance, le risque catastrophique est simplement toute perte grave jugée trop chère, omniprésente ou imprévisible pour que la compagnie d’assurance puisse raisonnablement la couvrir.

Statistiquement prévisible

L’assurance est un jeu de statistiques et les assureurs doivent être en mesure d’estimer la fréquence à laquelle un sinistre peut survenir et la gravité du sinistre. Les prestataires d’assurance-vie et maladie, par exemple, s’appuient sur la science actuarielle et les tables de mortalité et de morbidité pour projeter les pertes à travers les populations.

Pas catastrophique

L’assurance standard ne protège pas contre les risques catastrophiques. Il peut être surprenant de voir une exclusion contre les catastrophes répertoriée parmi les éléments fondamentaux d’un risque assurable, mais cela a du sens étant donné la définition de catastrophique du secteur de l’assurance, souvent abrégée en «cat».

Il existe deux types de risques catastrophiques. La première est présente chaque fois que toutes ou plusieurs unités au sein d’un groupe de risque, comme les assurés de cette classe d’assurance, sont toutes exposées au même événement. Des exemples de ce type de risque catastrophique comprennent les retombées nucléaires, les ouragans ou les tremblements de terre.

Le deuxième type de risque catastrophique implique toute perte de valeur imprévisible et importante non anticipée par l’assureur ou le preneur d’assurance. L’exemple le plus tristement célèbre de ce type d’événement catastrophique s’est produit lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Certaines compagnies d’assurance se spécialisent dans l’assurance catastrophe et de nombreuses compagnies d’assurance concluent des accords de réassurance pour se prémunir contre les événements catastrophiques. Les investisseurs peuvent même acheter des titres liés au risque, appelés «cat bonds», qui lèvent des fonds pour des transferts de risques catastrophiques.

Sélection aléatoire et exposition à des pertes importantes

Tous les régimes d’assurance fonctionnent sur la base de la loi des grands nombres. Cette loi stipule qu’il doit y avoir un nombre suffisant d’expositions homogènes à tout événement spécifique afin de faire une prédiction raisonnable sur la perte liée à un événement.

Une deuxième règle connexe est que le nombre d’unités d’exposition, ou assurés, doit également être suffisamment grand pour englober un échantillon statistiquement aléatoire de la population globale. Cela vise à empêcher les compagnies d’assurance de ne répartir le risque que parmi les personnes les plus susceptibles de générer une réclamation, comme cela pourrait se produire en cas de sélection adverse.

La ligne de fond

Il existe d’autres éléments moins importants ou plus évidents d’un risque assurable. Par exemple, le risque doit entraîner des difficultés économiques. Pourquoi? Parce que si ce n’est pas le cas, il n’y a aucune raison de s’assurer contre la perte. Le risque doit être compris entre chaque partie, ce qui est également l’un des éléments de base d’un contrat valide aux États-Unis.