17 avril 2021 17:38

Meilleure exécution

Qu’est-ce que la meilleure exécution?

La meilleure exécution est un mandat légal qui oblige les courtiers à fournir l’ exécution des ordres la plus avantageuse pour leurs clients compte tenu de l’environnement de marché en vigueur. La meilleure exécution englobe plusieurs caractéristiques clés que les courtiers doivent examiner, suivre et documenter lorsqu’ils choisissent comment acheminer des actions, une option ou un ordre d’obligations pour exécution.

Points clés à retenir

  • La meilleure exécution signifie que les courtiers obtiennent à leurs clients l’exécution des ordres la plus avantageuse.
  • La meilleure exécution est une loi qui oblige les courtiers à accorder la priorité aux intérêts des clients, au-dessus des incitations, telles que les soft dollars, offertes par les entités de routage des transactions.
  •  Les facteurs clés que les courtiers prennent en compte lors de l’exécution des ordres des clients comprennent la possibilité d’obtenir un meilleur prix que celui indiqué, la rapidité d’exécution et la probabilité d’exécution des transactions.

Comment fonctionne la meilleure exécution

La meilleure exécution n’est pas seulement une directive éthique; c’est aussi la loi. Il s’agit essentiellement d’une loi mise en place pour garantir que les courtiers accordent la priorité aux intérêts de leurs clients. Les courtiers ont le choix de savoir où ils acheminent les transactions pour exécution. Parfois, les entités qui exécutent des transactions peuvent inciter les courtiers à utiliser leurs services. Ces incitations peuvent prendre de nombreuses formes, telles que des dollars doux.

Les lois sur la meilleure exécution permettent à la Security and Exchange Commission (SEC) de s’assurer que les intérêts des clients ne sont pas compromis au nom des courtiers acceptant ces incitations. Pour se conformer à cette mesure, les courtiers doivent faire un rapport trimestriel à la SEC sur la manière dont les ordres des clients sont acheminés. L’ Autorité de régulation du secteur financier (FINRA) procède également à des examens de routine au cours desquels les meilleures pratiques d’exécution des sociétés de bourse sont auditées.

La SEC oblige les courtiers à proposer des rapports trimestriels sur le routage des commandes des clients, ainsi que des rapports mensuels sur la qualité de l’exécution.

Considérations particulières

Pour un courtier, la meilleure exécution repose sur l’examen de nombreux facteurs, notamment le prix, les frais et les fuites d’informations. En particulier, avec le prix, le courtier doit déterminer qu’il s’agit du meilleur de toutes les sources liquides.

De plus, en termes de frais, le courtier doit décider si la source est relativement bon marché à utiliser. Ensuite, il y a la fuite d’informations, où il faut déterminer si les informations seront divulguées au point de nuire au coût d’exécution des positions.

Exigences pour la meilleure exécution

Les facteurs clés que les courtiers prennent en compte lors de l’exécution des ordres des clients comprennent la possibilité d’obtenir un meilleur prix que celui indiqué, la rapidité d’exécution et la probabilité d’exécution des transactions. La meilleure exécution ne consiste pas seulement à obtenir le prix du marché, mais doit prendre en compte d’autres facteurs, tels que le délai de règlement et la taille de la transaction.

Les courtiers évaluent toutes les commandes qu’ils reçoivent de tous leurs clients. Pourtant, les investisseurs peuvent diriger leurs propres transactions. Les investisseurs peuvent indiquer aux courtiers quelle bourse ou quel teneur de marché utiliser lors de l’exécution de leur transaction. Ce service peut toutefois entraîner des frais supplémentaires. Et en ce qui concerne l’exécution, les investisseurs ont la possibilité de demander les politiques de pratiques de routage à leur courtier.

Pour l’Europe, des réglementations de meilleure exécution ont été introduites en 2018, appelées Directive sur les marchés d’instruments financiers (MiFID) II. Ces réglementations ont contribué à renforcer la réglementation MiFID initiale qui a été mise en place en 2007. Cette nouvelle réglementation stipule que les courtiers doivent prendre «des mesures suffisantes» pour garantir une exécution favorable aux clients, par opposition à des «mesures raisonnables».