17 avril 2021 16:52

Les sociétés à petite capitalisation sont-elles des investissements plus risqués que les sociétés à grande capitalisation?

Les sociétés à petite capitalisation ont tendance à être des investissements plus risqués que les sociétés à grande capitalisation. Ils ont un plus grand potentiel de croissance et ont tendance à offrir de meilleurs rendements sur le long terme, mais ils ne disposent pas des ressources des sociétés à grande capitalisation, ce qui les rend plus vulnérables aux événements négatifs et aux sentiments baissiers.

Points clés à retenir

  • Les actions à petite capitalisation ont tendance à offrir de meilleurs rendements à long terme, mais elles comportent un risque plus élevé que les sociétés à grande capitalisation.
  • Le principal inconvénient des actions à petite capitalisation est la volatilité, qui est supérieure à celle des actions à grande capitalisation.
  • Historiquement, les petites capitalisations ont affiché des rendements plus élevés que les grandes capitalisations, mais avec une plus grande volatilité.
  • Les sociétés à grande capitalisation constituent généralement un investissement plus sûr, en particulier en période de ralentissement du cycle économique, car elles sont beaucoup plus susceptibles de résister aux changements sans préjudice significatif.
  • Parce que les petites capitalisations sont plus agiles, les sociétés à petite capitalisation peuvent prendre plus de risques et profiter des événements et des tendances.

Cette vulnérabilité se reflète dans la volatilité des sociétés à petite capitalisation, qui a historiquement été supérieure à celle des sociétés à grande capitalisation. Ils constituent un investissement particulièrement risqué en période de contraction économique, car ils sont moins bien équipés que les grandes capitalisations pour faire face à une demande en forte baisse.

Rendements plus élevés, volatilité plus élevée

Avec une volatilité élevée, les rendements réalisés par les investisseurs varient considérablement par rapport au rendement moyen auquel ils s’attendent, ce qui rend les rendements réels plus difficiles à prévoir et rend l’investissement potentiellement plus risqué.

Par exemple, de 1997 à 2012, le Russell 2000 (un indice de petites entreprises) a rapporté 8,6% sur une base annualisée, contre 4,8% pour le S&P 500 (composé principalement de grandes entreprises). Pourtant, au cours de la même période, le Russell 2000 avait une volatilité supérieure d’environ un tiers.

Entre 2003 et 2013, la volatilité des fonds à petite capitalisation, mesurée par l’ écart type, était de 19,28. Pour les fonds à grande capitalisation, il était de 15,54. Au cours de la même période, les fonds à petite capitalisation ont produit un rendement annuel moyen de 9,12%, et les fonds à grande capitalisation, un rendement de 7,12%.

En bref, cela signifie que le rendement des fonds à petite capitalisation a varié de sa moyenne de 19,28 points de pourcentage 68% du temps, et que le rendement des fonds à grande capitalisation a varié de sa moyenne de 15,54 points de pourcentage 68% du temps. La variabilité plus élevée des fonds à petite capitalisation reflète une volatilité plus élevée.

Les grandes capitalisations sont des investissements plus sûrs

Les sociétés à grande capitalisation constituent généralement un investissement plus sûr, en particulier en période de ralentissement du cycle économique, car elles sont beaucoup plus susceptibles de résister aux changements sans préjudice significatif. Cela les rend plus attractifs pour les investisseurs, attirant un flux de capitaux stable, ce qui contribue à réduire leur volatilité.

En revanche, les sociétés à grande capitalisation n’ont pas le potentiel de croissance des sociétés à petite capitalisation, car leur taille les empêche de changer rapidement de direction et de capitaliser sur de nouvelles opportunités; les ressources plus importantes qui les amortissent peuvent également être un fardeau.

Parce que les petites capitalisations sont plus agiles, les sociétés à petite capitalisation peuvent prendre plus de risques et profiter des événements et des tendances. Ceci, à son tour, leur permet historiquement d’avoir un meilleur retour sur investissement (ROI) que les grands.

D’un autre côté, les actions à grande capitalisation ont également tendance à rapporter des dividendes. Les dividendes peuvent apporter plus de stabilité à leurs actions. Ces dividendes amènent également les grandes capitalisations à jouer plus sûr, en choisissant de payer des dividendes plutôt que d’investir dans des dépenses en capital (CapEx).